mercredi 24 septembre 2014

Le taxi de 2030 sera-t-il un téléphérique ?




Face à la congestion des routes, un groupe de designers propose une solution pour redéfinir la mobilité urbaine. Selon eux, le moyen de transport de demain sera le téléphérique. Un concept pensé pour 2030.

À mi-chemin entre moyen de déplacement public et privé, il s’agit d’une cabine futuriste qui s’appuie sur un câble aérien pour sillonner la ville. En utilisant l’infrastructure existante, elle représente un moyen pratique pour se déplacer d’un point à un autre, en plus de gagner du temps et de l’espace. Ici, le concept remet l’utilisation des téléphériques au goût du jour, en alternative aux moyens de transport urbain. Ainsi, il exploite la voie aérienne pour échapper au trafic qui sévit dans la jungle urbaine. Plus loin, afin de réduire au mieux les perturbations de la circulation pendant sa mise en place, la conception se base sur des structures préfabriquées. Techniquement, chaque module peut transporter deux passagers pour un déplacement rapide et silencieux.

Ce mode de transport aérien urbain a été imaginé par Vinay Sindhe, Abhishek Karunakar, Santosh S et Anoop Paul. Le concept fait partie des projets soumis au concours PACE forum design.













Par Anja François RANDRIAVANIAINA24 SEPTEMBRE 2014 09:00 - Source: Tom's Guide FR

http://www.tomsguide.fr/actualite/transport-telepherique,44960.html#xtor=RSS-201

Succès de la première mission indienne vers Mars

Les ingénieurs et scientifiques du centre de contrôle de Bangalore, en Inde, manifestent leur joie lors de la mise en orbite de la sonde Mangalyaan. Photo : Stringer India / Reuters

La sonde spatiale indienne Mars Orbiter Mission a réussi à se mettre en orbite autour de la planète rouge, annonce l'agence spatiale indienne.

L'engin spatial, appelé communément Mangalyaan (véhicule martien) par les Indiens, s'est mis en orbite dès son premier essai.

Lancé en novembre 2013, Mangalyaan a mis 10 mois pour atteindre Mars. Son coût qualifié de « dérisoire » de 74 millions de dollars fait également de cette mission martienne une réussite remarquable pour le gouvernement indien.

Qui plus est, c'est la première fois dans l'histoire spatiale qu'une mission vers Mars réussit dès sa première tentative.
La sonde indienne Mangalyaan. Photo : ISRO

Le rôle du satellite, équipé d'instruments de mesure et de détecteurs sophistiqués sera d'analyser l'atmosphère martienne.

La réussite de cette mission est un couronnement pour le programme spatial indien, qui a vu le jour il y a une cinquantaine d'années.

Fier de voir entrer son pays dans le club très sélect des nations qui ont entrepris et réussi l'exploration de la planète Mars, le premier ministre Narendra Modi a promis de continuer à développer le programme spatial indien.

Mise à jour il y a 47 minutes
Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/09/24/002-inde-mission-spatiale-mars-reussite.shtml

vendredi 19 septembre 2014

Comment le numérique accompagne la transition des villes


Le numérique transforme peu à peu notre façon de circuler, d'échanger, de consommer et de produire. En parallèle, la ville est le territoire privilégié où émergent toutes ces transitions. Comprendre comment ces transitions sont à l’œuvre dans les territoires urbains intéresse à la fois les pouvoirs publics, les politiques, les entreprises et les citoyens et suscite de nombreuses pistes de réflexion.

La ville : un concentré de transitions

« Transitions Urbaines » est une série de rencontres organisée par la FING(Fondation Internet Nouvelle Génération) en partenariat avec l’ADEME, l'opérateur de l'État pour accompagner la transition écologique et énergétique. S’y retrouve un large public : experts et d’acteurs du numérique, du développement durable et de l’écologie, de l’architecture et de l’urbanisme, de la politique, du design, des transports publics, des déchets, de la construction, de l’innovation... tous sont appelés à réfléchir sur ces différentes types de transitions, et sur les chemins qui s’offrent aux territoires urbains grâce au numérique.

Pour Jean François Marchandise, de la FING, la transition est « un passage d’un modèle d’hier et d’aujourd’hui en fin de régime à des modèles émergents, souhaitables et probables ». Longtemps, comme le rappelle Sarah Marquet, chargée de projet à l’ADEME, « le numérique n’a été envisagé que comme un outil. Aujourd’hui l’objectif est d’en faire un objet à part entière à traiter de manière transversale pour en faire un levier de nos actions ». La focale urbaine permet alors de lier numérique et territoire et faire émarger des convergences et des divergences.

L’intelligence numérique au service de l’intelligence urbaine

On assiste en effet à une large diffusion des technologies et des usages qui se traduit par ce que Thierry Marcou, directeur du programme Villes 2.0 à la FING appelle « l’empowerment numérique des citoyens ». Alors que de nouvelles formes d’engagement et de coproduction émergent, comme l’économie collaborative ou openstreetmap qui offre la plus vaste base de données cartographique libre créée collaborativement par des contributeurs bénévoles. En parallèle, les acteurs classiques se trouvent désorienter par l’émergence de nouveaux acteurs et de nouveaux usages, tels que Uber (renvoyer à article RSLN sur le sujet) ou AirBnB et les acteurs politiques et locaux sont parfois dépassés par les usages qui émergent des innovations numériques.

Pour comprendre et embrasser ces mutations, il faut une « intelligence urbaine » : une nouvelle aptitude que Jean Haëntjens, économiste, urbaniste et auteur de La Ville frugale définit comme la somme des intelligences technique, urbanistique, sociétale et managériale. Et cette intelligence urbaine doit résonner et travailler avec l’intelligence numérique. Les exemples sont nombreux : gestion du trafic par la régulation des feux tricolores, du stationnement (tarification fine et paiement depuis son téléphone ou un boitier ad hoc du temps réellement passé en stationnement), modulation de l’éclairage public et optimisation du ramassage des ordures ménagères (système de puces électroniques sur chaque poubelle). La vie des citoyens est également simplifiée grâce au numérique: en ligne, on peut désormais payer la cantine, inscrire ses enfants au conservatoire, consulter les menus des restaurants scolaires ou encore demander à recevoir une alerte SMS en cas de grève dans les transports. Le numérique est également participatif en offrant la possibilité de faire remonter des informations grâce à la masse de citoyens connectés : c'est ce qu'on appelle le crowdsourcing. La ville de Paris expérimente par exemple une application smartphone « Dans-ma-rue » qui permet aux habitants de signaler différentes anomalies, comme la présence d'un tag, un lampadaire défectueux ou des encombrants déposés sur la voie publique.

Rémy Sussan, écrivain et journaliste à Internet Actu, balaie des exemples saisissants sur la création de nourriture et de carburant limitant la production de C02 grâce à des technologiques auto-catalytiques, comme le numérique, les nanotechnologies ou les biotechnologies, passées, actuelles ou à venir. Ces solutions, même si elles ne réalisent pas toujours, influencent considérablement nos modes de vies.

Faire la ville : penser les territoires en transition par le numérique et vice versa

La ville n’est pas seulement composée de flux, mais aussi de lieux et de territoires. La question qui se pose alors est : comment le numérique participe à faire la ville ? Comme le souligne Thierry Marcou, les Fab Labs, contraction de fabrication laboratory, qui sont des espaces de fabrication d’objets et de projets, ouvert à tous dans une optique de mise en commun et le partage des connaissances, polarisent les territoires urbains. Ainsi, au-delà du débat espaces publics versus espaces privés, le numérique repose la question des « biens communs ». C’est sous cet angle que le laboratoire de rechercheGhostCityLab, accueilli à la Paillasse, un espace et laboratoire communautaire pour les biotechnologies citoyennes, envisage de donner une existence à des villes obsolescentes, abandonnées suite à une crise politique, économique ou environnementale. Là, ce sont les territoires de la ville et les usages qui en découlent, qui renouvellent la réflexion sur les « communs », longtemps envisagée sous un angle exclusivement numérique.

Ce va-et-vient constant entre numérique et urbain propose des pistes de réflexion sur les chemins de transitions qui s’ouvrent en décloisonnant les expertises et les certitudes. La prochaine étape pour les organisateurs de Transition urbaines ? Trouver des modèles pour passer de la prospective à la stratégie.

http://www.rslnmag.fr/post/2014/09/18/Comment-le-numerique-accompagne-la-transition-des-villes.aspx

Numérique : de la théorie à la pratique ?

Beaucoup d’annonces ont été faites depuis maintenant prés de deux ans sur l’ambition du ministère de l’éducation nationale à développer le numérique à l’école.

Depuis une trentaine d’année notre environnement quotidien est soumis à la révolution technologique qui transforme nos besoins dans une société de la connaissance dans laquelle les savoirs, l’information et la culture sont intimement liés.
Chacun le vit et l’expérimente dans sa vie de tous les jours en particulier dès le plus jeune âge pour ceux et celles qui ont des enfants.

L’Ecole est elle aussi au cœur de ces bouleversements, loin d’être le sanctuaire d’hier.

Ces technologies qui se sont largement diffusées dans nos foyers, nos lieux de travail et de vie peuvent aussi devenir un moteur d’amélioration du système éducatif et de ses méthodes pédagogiques.

Elles offrent des possibilités nouvelles d’apprentissage pour les élèves et ce à toutes les échelles, de l’école maternelle à l’Université.

L’équipement informatique dans nos collèges et lycées n’est certes pas nouveau et les collectivités ont déjà, pour beaucoup d’entre-elles, largement investi dans les infrastructures nécessaires et l’équipement en salles informatiques, de TBI voire de tablettes.

L’effort est pourtant moins net et plus fragmenté dans les écoles puisque l’investissement des communes a été plus parcimonieux, même si la prise de conscience est maintenant effective.

Les attentes des directions d’école et des enseignants se manifestent dans de nombreux conseils d’école pour le respect, par exemple, du passage du B2I à l’école primaire ou plus largement d’un équipement et d’un usage des « nouvelles technologies » au sein des classes.

Le plan « e-education » annoncé le 02 septembre par le chef de l’état a, une nouvelle fois, confirmé l’ambition du gouvernement à faire entrer l’Ecole dans l’ère numérique dés la rentrée...2016.


Chacun évidemment attend aujourd’hui au-delà de grandes déclaration d’intentions, le périmètre concret de financement de ce plan qui pourrait atteindre 700 millions d’euros.

Cette enveloppe permettrait le financement de l’équipement informatique et la dématérialisation des contenus nécessaires.

Un objectif : équiper 70 % des écoliers et des collégiens en PC-tablettes à l’horizon 2020 et dépasser 60% de ressources numériques dans les budgets dédiés aux ressources éducatives.

Ces nouveaux moyens devraient aussi améliorer de manière substantielle la couverture progressive en très haut débit de tous les établissements scolaires d’ici à 2022, en lien avec les conseils régionaux.

L’adaptation de l’école à son environnement a donc nécessité la création d’un service public de l’enseignement numérique.

Celui-ci doit organiser à destination des élèves et des enseignants des productions numériques à finalités éducatives, culturelles ou scientifiques.

Il devra aussi mettre à disposition des enseignants des ressources pédagogiques, des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec leur famille, ainsi que des contenus et services liés à leur formation initiale et continue.
Il ne servirait à rien d’équiper nos écoles et de penser le numérique dans notre société éducative sans faire un effort gigantesque sur cette question vitale de la formation des enseignants.

Le développement des ressources et des contenus et leur mise à disposition doivent s’accélérer pour, de manière très concrète, être utilisées par les équipes pédagogiques lorsque le plan d’équipement aura produit ses premiers effets.

Toutes les communes, qui aujourd’hui ont pu programmer un plan d’équipement numérique dans leurs écoles, connaissent la plus value éducative du bon usage d’un tableau numérique par un enseignant formé.

L’intégration de ces plans au sein de la politique éducative des communes, notamment les plans éducatifs globaux, marque bien souvent leur volonté d’anticiper et d’accompagner le mouvement du numérique à l’école.

Les inégalités d’investissement sont pourtant importantes alors que la coordination entre l’Etat et les collectivités a été, sur ce sujet, et pendant des années, toute relative.

La répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales aujourd’hui clarifiée par la loi, même sur la maintenance des équipements, exige aujourd’hui un engagement clair sur la réalité des financements nécessaires au passage à l’école numérique.

La confirmation par le chef de l’état d’un plan déjà largement programmé et annoncé doit permettre, dés que possible, la mobilisation effective des acteurs et des moyens indispensables à la réussite du grand plan numérique.

parOlivier Caremellejeudi 18 septembre 2014
Intervention Ruralitic 2014

http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/numerique-de-la-theorie-a-la

LES 10 TECHNOLOGIES QUI NE DOIVENT JAMAIS VOIR LE JOUR




Plus nous avançons dans le 21° siècle, plus la technologie évolue. Certaines choses qui nous semblaient irréalisables il y a quelques années encore relèvent maintenant du possible. Mais toutes ces avancées technologiques ne sont-elles pas une porte ouverte vers les dérives ? Voici 10 technologies qui ne doivent jamais, ô grand jamais, voir le jour.

1. L'ARMEMENT NANOTECHNOLOGIQUE



S'il y a bien une chose qui pourrait détruire la race humaine sur Terre, c'est l'utilisation des nanotechnologies à des fins militaires. Le risque vient de deux facteurs importants : l'auto-réplication incontrôlée et la croissance exponentielle.

Si un gouvernement assez nihiliste ou un acteur non-étatique se lançait dans la conception de machines microscopiques et que celles-ci se répliquaient en consommant les ressources critiques de la planète, notre fin serait plus qu'imminente.

Certains spécialistes ont déjà étudié la question, prenant en compte les différents types de nano-armes possibles. Que ce soit les aérovores (qui bloqueraient les rayons du soleil), le plancton gris (qui dévorerait l'écologie sous-marine), le lichen gris (qui détruirait la géologie terrestre) ou les destructeurs de biomasse (qui s'attaqueraient à divers organismes), il ne faudrait pas plus de 20 mois pour une "écophagie globale".

La seul défense possible serait de créer un système qui perturberait les mécanismes internes des nanorobots. La plupart des experts sont donc d'accord pour instaurer un moratoire sur les nanotechnologies utilisées comme arme.

2. DES MACHINES CONSCIENTES



C'est l'un des rêves des scientifiques : intégrer une conscience artificielle dans une machine. Cependant, il faut absolument réfléchir à ce sujet avant de se lancer. En effet, il serait extrêmement cruel d'installer un cerveau fonctionnel dans une machine, à l'instar des Dreadnought dans la série Warhammer 40000. Selon le philosophe Thomas Metzinger, "aucun comité éthique dans un monde démocratique n'acceptera que de tels recherches soient lancées". Louie Helm appuie les propos de son collègue, estimant que "piéger une conscience dans une machine et la forcer à faire un travail pour vous n'est rien de plus que de l'esclavage."

3. UNE SUPER-INTELLIGENCE ARTIFICIELLE



Comme le disais Stephen Hawking l'année dernière, l'intelligence artificielle pourrait être la plus grande erreur de notre histoire. En effet, l'introduction de systèmes plus rapides et plus intelligents pourraient nous forcer à devenir spectateur des événements, devenant à la merci de ce que cette super intelligence déciderai de faire, à l'image de Skynet dans le film Terminator. Et nous ne pouvons pas encore faire une IA amicale pour prévenir cette fin.

4. LES VOYAGES DANS LE TEMPS



Je ne suis pas un fervent croyant de la théorie des voyages dans le temps, mais je suis sûr d'une chose : si jamais nous sommes capables d'y arriver sur le plan technologique, nous devons absolument rester loin de tout ceci, car ce serait complètement insensé ! N'importe quel film de SF traitant de voyages dans le temps nous montre les potentiels dégâts que cela pourrait générer, en particulier les paradoxes temporels. Et même si nous arrivions à mettre en place des voyages temporels quantiques, la confrontation culturelle et technologique ne pourrait que mal se terminer.

5. UN DISPOSITIF DE LECTURE DE L'ESPRIT



L'idée que des machines puissent lire les pensées et les souvenirs des gens sans leur consentement n'est pas complètement farfelue, même s'il faudrait pour ça que le cerveau humain soit beaucoup plus intimement connecté avec Internet et les autres moyens de communications.

L'année dernière, aux Pays-Bas, des scientifiques ont croisé des imageries mentales avec des algorithmes informatiques pour déterminer quelles lettres une personne regardait. L'idée est de reconstruire la pensée humaine à un niveau sans précédent, permettant de montrer ce que vous avez vu, pensé ou enregistré. Pour peu qu'un état mette la main sur cette technologie et la produise en masse, nous tomberions dans un monde orwellien dans lequel nos "délits d'opinion" pourraient effectivement être appliquées.

6. UN DISPOSITIF DE PIRATAGE CÉRÉBRAL



Par extension, il serait également possible d'altérer nos esprits sans que nous le sachions, de la même façon que dans le jeu Remember Me. Dès que nous implanterons des puces dans notre crâne et en supposant que nous n'arrivions pas à développer des pares-feu suffisamment efficaces, nos cerveaux seraient directement exposés à Internet et tous ses maux.

Une équipe internationale de chercheurs en neurosciences a mis en place une expérience qui a permis aux participants de s'engager dans une communication entre cerveaux sur Internet. Bien sûr, c'est excitant, mais cette forme de télépathie pourrait ouvrir la boîte de Pandore. Le meilleur - et le plus effrayant - traitement de cette possibilité a été dépeint dans Ghost in the Shell, dans lequel un pirate était capable demodifier les souvenirs et les intentions de ses victimes. Maintenant, imaginez une telle chose dans les mains du crime organisé... 

7. DES ROBOTS AUTONOMES CONÇUS POUR TUER LES HUMAINS.



L'idée que des machines puissent tuer des humains sans que personne n'appuie sur la détente est effrayante. Alors que cette idée n'était qu'un élément de base de tout film SF, elle commence tout doucement à devenir réalité, notamment via les avions sans pilote. Certes, il n'existe aujourd'hui aucune forme d'intelligence humaine, mais cela n'est pas nécessaire pour le fonctionnement de robots. Ils pourraient reconnaître une cible et la détruire, sans aucune intervention humaine.

Le plus grand danger se cache dans une hypothétique course à l'armement. Après quelques cycles d'amélioration, le développement de robots pourrait franchir un seuil dans lequel la dernière génération serait en mesure de dépasser tout système militaire contrôlée par l'homme. Et que ce soit par accident ("Qui savait que l'IA pourrait émerger spontanément dans un robot militaire ?") ou par la conception ("Nous ne pensions pas que les pirates pouvaient hacker nos robots à distance !"), l'humanité pourrait se retrouver écrasée, comme les esclaves ilotes de Spartan AI.

8. LES ARMES BACTÉRIOLOGIQUES



Un autre sujet perturbant... Comme indiqué par Bill Joy et Ray Kurzweil en 2005, laisser les génomes de virus mortels à portée du premier venu, c'est précipiter la destruction de notre planète. Pour peu qu'un groupe d'extrémistes mette la main sur ces informations, ils auraient tout le loisir de recréer ce virus à partir de zéro, ou de l'améliorer et le rendre encore plus destructeur. Certains scientifiques parlent même de virus agissant directement sur le génome humain.

9. DES PEINES ET EMPRISONNEMENTS VIRTUELS



A quoi ressembleraient les prisons si nous pouvions vivre des centaines voir des milliers d'années ? Et que se passerait-il si les prisonniers voyaient leurs cerveaux mis en ligne ? On parle notamment de faire fonctionner le dit cerveau 1 000 000 de fois plus rapidement, transformant une peine de 1000 ans en une peine de 8h30, suivie de quelques heures (ou plusieurs centaines d'années selon le point de vue) de réhabilitations. Cela sera moins couteux pour les contribuables et permettrait de réhabiliter en quelques heures des criminelles de premier ordre.

Horrible ? On est d'accord. Mais il est important de noter que cette méthode n'est qu'une hypothèse et nous espérons que cela ne deviendra jamais réalité.

10. UN ENFER TECHNOLOGIQUE



Certains scientifiques travaillent pour la création d'un paradis scientifique et technologique à l'aide du téléchargement de la conscience et de la réalité virtuelle. Mais si on peut créer le paradis, on peut créer l'enfer. Dans une perspective d'espérance de vie indéfinie, cet avenir est particulièrement effrayant, avec des possibilités de tortures physiques et psychologiques sans limites. On ne sait pas vraiment pourquoi quelqu'un développerait une telle chose, mais cela fait à coup sûr froid dans le dos...

Source(s) : io9

De Arthur - 18 septembre 2014 à 18:35 dans Technologies

http://hitek.fr/actualite/les-10-technologies-a-bannir_3800

Des drones équipés de lasers cartographient les sites mayas




Les drones sont envisagés dans de nombreux usages tous très différents. Aujourd’hui, ils se rendent même utiles aux archéologues, qui les équipent de lasers pour mieux cartographier les sites mayas qu’ils découvrent.

Ces drones commandés à distance sont donc capables de survoler une zone précise, et de capturer des images et toutes sortes de données d’un site depuis le ciel afin de le reconstituer en 3D.

Ils ont ainsi reconstitué une partie du site de El Zotz, en Méso-Amérique, et peuvent ainsi l’étudier sous tous les angles. Et ils ne comptent pas s’arrêter là, puisqu’ils annoncent leur volonté d’utiliser cette technologie dans de nouvelles zones, et ainsi de pouvoir obtenir des reproductions 3D de forêts entières, même malgré l’obstacle représenté par les arbres.

Par Nicolas Aguila19 SEPTEMBRE 2014 09:30 - Source: Tom's Guide FR

http://www.tomsguide.fr/actualite/drone-3d-maya,44913.html#xtor=RSS-201

Le Maghreb est-il prêt à accueillir des coproductions ?

Au sein de l’UE, le taux de chômage est estimé à 10,2% en juin 2014 (1). Au Sud, le taux de chômage est de l’ordre de 20 à 25 % chez les jeunes voire plus encore chez les diplômés de l’université et les femmes qui présentent l’un des taux d’activité les plus faibles au monde. A ces taux de chômage des jeunes alarmants, les pays du Sud d’une part et l’Europe d’autre part s’activent pour mettre en place des stratégies industrielles ou pour promouvoir la relance industrielle.

La France et le Maghreb présentent une certaine intégration commerciale sans pour autant atteindre le stade de l’intégration industrielle. Pour renforcer la composante industrielle de leur relation, la France et les pays du Maghreb ont signé des accords de colocalisation pour favoriser des coproductions en se basant sur les avantages comparatifs de filières à identifier en fonction des spécialisations de chaque pays.

Au Maghreb et à défaut d’une stratégie industrielle commune et complémentaire, chaque pays définit sa propre stratégie.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont opéré un ciblage sectoriel autour de certaines filières dans lesquelles ils présentent des avantages comparatifs. Cela concerne, notamment, l’agro-alimentaire, le textile, l’automobile, l’aéronautique et les services télécommunication/informatique en Tunisie et au Maroc ; la pétrochimie, la sidérurgie, la construction navale, l’agro-alimentaire et l’automobile en Algérie. Si le Maroc se distingue par l’adoption à travers le plan Émergence de stratégies sectorielles ciblées notamment sur les territoires (sept métiers mondiaux du Maroc), l’Algérie et la Tunisie n’ont pas adopté de plans industriels identifiés et spécifiques.

L'Algérie veut relever la part de l'industrie dans son économie
L’Algérie, en quête d’une stratégie industrielle
L’Algérie a adopté des plans d’investissements en vue de la diversification de son économie, le développement des infrastructures et la création d’emplois. Un plan d’investissements sur la période 2009-2014 de 286 mrds$ a été achevé tandis qu’un nouveau plan quinquennal portant sur la période 2015-2019, doté d’un montant de 130 mrds, a été dévoilé. Il est destiné au parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau.

L’Algérie souhaite relever la part de l’industrie dans l’économie algérienne de 5% à 10% en 2014. Dans ce cadre, il a été annoncé que de grandes entreprises dans le domaine de l’industrie et des services sont retenues pour devenir des pôles économiques d’action sur les marchés, national, régional et international. Cinq de ces entreprises ont été accréditées par le Conseil des Participations de l’État (CPE) pour bénéficier du soutien de l’État. Il s’agit de Saidal, Air Algérie, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), l’Entreprise nationale de l’industrie électronique (ENIE) et l’Entreprise des matériaux de construction.
Pour autant la contribution de l’industrie au PIB algérien a atteint en 2013 à peine 4,6%, selon la Banque d’Algérie.

Le Maroc, les défis de l’ambition
Dans la continuité du plan Émergence, le Maroc a adopté une nouvelle stratégie industrielle 2014-2020 qui prévoit de porter le PIB industriel à 23% du PIB global et créer 500 000 emplois. Dix mesures sont annoncées dont la création d’écosystèmes industriels, la réduction du poids de l’informel, l’encouragement de la compensation industrielle et la création d’un fonds de développement industriel doté de 20 mrds DH. Néanmoins, et durant les dix dernières années, le secteur de l’industrie n’a pu créer que 75 000 emplois au Maroc. La part du PIB industriel dans le PIB global est de 14% du fait notamment d’une structure de coûts défavorisant le pays vis-à-vis de ses concurrents les plus immédiats. A titre de rappel, le Maroc occupe la 77ème place sur l’indice de compétitivité internationale qui classe 148 pays à travers le monde.

Améliorer l'attractivité
La Tunisie, essoufflement du modèle offshore adopté en 1972
La Tunisie tente de mener une transition politique sur fond d’instabilité sociale liée à l'après-révolution, la crise libyenne et la crise internationale. La croissance du PIB a été de 2,6% en 2013. L’indice de production industrielle montre que les secteurs qui continuent à produire au même rythme sont les industries alimentaires liées à la demande interne (2) . Le modèle industriel tunisien basé depuis la loi de 1972 sur le système off shore semble avoir atteint ses limites sous la pression de la transition politique et économique que vit le pays. Ce modèle a créé un tissu industriel à faible valeur ajoutée mais à forte utilisation d’emploi non qualifié et localisé sur le littoral, proche des ports d’exportation.
Le besoin de renouveau du modèle est indéniable et devrait être pensé dans le cadre d’une meilleure répartition des ressources entre les zones côtières et l’intérieur du pays et vers des secteurs ou peuvent être crées des emplois à haute valeur ajoutée notamment dans le secteur des technologies de l’information.

Le Maghreb peut devenir l’espace pertinent de déploiement de coproductions avec l’Europe à condition d’améliorer l’attractivité de son économie
Des cas de coproductions réussies existent au Maghreb. Un des plus emblématiques est le cas de Renault sur son site de Tanger au Maroc qui a complété l’implantation de son usine par la création d'un centre de formation aux métiers de l'automobile attenant à la chaîne de production, permettant la sous-traitance de produits à haute valeur ajoutée destinés aux marchés marocain et européen, et la formation d'une main d'œuvre qualifiée et fidélisée à l'entreprise. Un autre exemple est celui du secteur aéronautique. Dans ce secteur hautement compétitif, le Maroc s’est démarqué grâce à la complémentarité des supply-chain et à la recherche de solutions de compétitivité.

Le Maghreb pourrait devenir un espace pertinent de déploiement de la coproduction qui peut se révéler être un accélérateur de ses ambitions industrielles. Néanmoins, les pays du Maghreb devraient s’assurer qu’il y ait une appropriation locale du concept et orienter une partie des ressources publiques vers les partenariats industriels win-win. Ils devraient également œuvrer en vue « …d’une amélioration significative de l’attractivité des économies ….. à travers l’élargissement et la diversification de la base productive …… une ouverture commerciale régulée [notamment avec l’UE]…….et le développement et la valorisation du capital humain. » (3)


(1) Eurostat, Bureau of Labor Statistics
(2) KPMG NewsLetter NOTE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE EN TUNISIE FIN MARS 2014 ET PERSPECTIVES DE REFORMES ECONOMIQUES
(3) Mihoub Mezouaghi, Note IFRI, novembre 2013

Par Amal Chevreau, responsable pôle études et production à Ipemed

Did I plagiarize?




http://visual.ly/did-i-plagiarize-types-and-severity-plagiarism-violations

lundi 15 septembre 2014

Une Solution pour la Naissance des Trous Noirs Supermassifs

L’existence de trous noirs supermassifs de plus de 1 milliard de masses solaires dans un Univers à peine âgé de 1 milliard d’années pose de grandes questions aux astrophysiciens. Comment de tels objets ont-ils pu grossir de la sorte en si peu de temps ? Ces trous noirs supermassifs sont les sources d’énergie qui sont à l’origine des quasars, objets extrêmement lumineux et lointains, connus depuis une cinquantaine d’année.

Vue d'artiste d'un trou noir entouré par un disque
d'accrétion. 
(NASA/CXC/SAO)
Les quasars les plus lointains que nous connaissons se situent dans une zone de l’espace-temps où l’Univers n’avait que 6% de son âge, soit un peu moins d’un milliard d’années. Les premières étoiles, elles, sont apparues quand l’Univers était âgé environ d’une centaine de millions d’année et les premières galaxies aux alentours de 500 millions d’années.
Ce que l’on pense aujourd’hui, c’est que les trous noirs supermassifs grossissent par fusion successives de trous noirs de masses intermédiaires, de plusieurs centaines de milliers de masse solaire. Mais un trou noir « normal » se forme par l’effondrement d’une étoile qui peut avoir environ une masse de 10 masses solaires, seulement. Les premiers trous noirs sont apparus après l’effondrement d’étoiles de la toute première génération, celles qui sont nées quelques centaines de millions d’années après la singularité initiale, et qui ont dû avoir une durée de vie très courte, probablement moins de 100 millions d’années.
On pense donc raisonnablement qu’il existait de nombreux trous noirs stellaires (de l’ordre de 10 masses solaires) dans l’Univers âgé de 300 à 400 millions d’années.
Mais comment peut-on passer de trous noirs de 10 masses solaires à des énormités de plus de 100000 masses solaires en l’espace de seulement 600 millions d’années ? Cette question est l’une des grandes énigmes actuelles en astrophysique. La question se pose car le grossissement en masse des trous noirs par accrétion de matière est un processus limité : le taux d’accrétion d’un trou noir (la quantité de masse attrapée par seconde) ne peut pas dépasser une certaine limite physique, le taux d’Eddington, qui est lié à la pression de radiation produite par le rayonnement du disque d’accrétion, qui vient s’opposer à la force de gravitation faisant tomber le gaz dans le disque d’accrétion.

Schéma du principe d'accrétion exponentielle par
diffusion 
au sein d'un amas dense. Le trou noir
a un mouvement 
erratique et collecte de la
matière dans son mouvement.

(Alexander et al., Science)
Deux astrophysiciens, un israélien et un américain, viennent de proposer une solution possible à cette énigme. Dans un court article paru dans le numéro deScience de vendredi dernier, ils proposent un mécanisme dynamique permettant à un trou noir stellaire d’outrepasser la limite d’Eddington et de grossir très rapidement et très fortement pour atteindre la taille d’une graine de trou noir supermassif, soit 10000 masses solaires en moins de 10 millions d’années.

Leur proposition est la suivante : à l’origine, un trou noir stellaire de 10 masses solaires se trouve emprisonné à l’intérieur d’un amas très dense d’étoiles. De plus, cet amas est traversé par un flux de gaz froid et dense également. Ce type d’amas d’étoiles pourrait être les toutes premières proto-galaxies.

Ce qui se passe est que le disque d’accrétion entourant le trou noir est fortement perturbé par les multiples interactions gravitationnelles entre le trou noir et les étoiles environnantes, très nombreuses. De fait, le trou noir se retrouve comme balloté dans un mouvement erratique parmi les milliers d’étoiles de l’amas. De plus, le flot de gaz froid circulant au milieu de tout ce monde a pour effet de rendre opaque le milieu à proximité immédiate du disque d’accrétion du trou noir. La conséquence de ces effets simultanés est une sorte de disparition de la limite d’Eddington : dans ces conditions particulières, le trou noir se retrouve pouvoir accréter et absorber tout le gaz (et les étoiles sont du gaz) se trouvant sur son chemin avec un taux (la quantité de masse par seconde) sans aucune limite. Ce grossissement est qualifié par les auteurs de supra-exponentiel, c’est dire…

Tal Alexander et Priyamvada Natarajan montrent que dans ces conditions particulières, un trou noir de taille stellaire atteint 10000 masses solaires en moins de 10 millions d’années. Ils indiquent également qu’avec de telles graines de trous noirs de 10000 masses solaires, le seul effet d’une accrétion revenue dans un régime normal (avec limite d’Eddington) suffirait à obtenir des trous noirs de 1 milliard de masse solaire quelques centaines de millions d’années plus tard, même sans avoir recours à des fusions de graines…

Ils concluent leur article en précisant qu’il n’est même pas nécessaire qu’un tel mécanisme ait lieu systématiquement. Si cela a eu lieu dans seulement 1 à 5% des amas denses d’étoiles de l’Univers très jeune, ce serait suffisant pour expliquer le nombre de quasars que nous voyons aujourd’hui.
Serait-ce le début de la fin d’une énigme ?

Référence :
Rapid growth of seed black holes in the early universe by supra-exponential accretion
Tal Alexander and Priyamvada Natarajan
Science, vol 345 issue 6202 (12 september 2014)

lundi 15 septembre 2014

http://drericsimon.blogspot.com/2014/09/une-solution-pour-la-naissance-des.html

vendredi 12 septembre 2014

What's happening with Google in one minute?

An infographic which includes the major figures and statistics about what can happen in the Google galaxy in one minute of time ...

Our infographic on Friday proposed today by the siteSumoCoupon and summarizes what can happen in one minute in the Google universe. Examples: 2.4 million queries processed over $ 123,000 and earned $ 16,400 spent on research and development, 642 new users of Google+, etc. (Click the image for a larger version):


Image source: SumoCoupon

September 12, 2014 by Olivier Andrieu

http://www.abondance.com/actualites/20140912-14260-infographie-se-passe-t-il-chez-google-en-minute.html