lundi 14 octobre 2013

Land unknown by humans before the Age of Exploration

Allô, l’Afrique ?

Le téléphone fixe ne s’est jamais imposé sur le continent mais les mobiles, eux, dessinent une nouvelle carte.

Voir cette infographie en plus grand

Ce cartogramme consacré au téléphone mobile en Afrique a été conçu et réalisé par notre cartographe, Thierry Gauthé. Selon la Banque mondiale, entre 2000 et 2012, le nombre d’abonnements au téléphone mobile est passé sur le continent africain de 137 millions à presque 650 millions – c’est plus qu’aux Etats-Unis ou en Europe. Les mobiles, qui servent de terminaux bancaires ou Internet, sont un outil majeur de développement économique et agricole.



COURRIER INTERNATIONAL
10 OCTOBRE 2013

dimanche 13 octobre 2013

De la vie à l'extérieur de notre système solaire?

Représentation artistique de l'astéroïde Photo : Mark A. Garlick

Les restes d'un astéroïde détecté dans un autre système stellaire que le nôtre sont riches en eau, montrent les analyses d'astrophysiciens britanniques.

Cette observation laisse à penser que la vie pourrait être possible sur des exoplanètes. Jamais à ce jour les scientifiques n'avaient détecté ensemble, hors de notre système, de l'eau et un corps rocheux, deux des éléments essentiels pour qu'une planète soit habitable.

D'autres observations effectuées sur 12 exoplanètes détruites dont les restes étaient en orbite autour de naines blanches, des étoiles en fin de vie qui ont épuisé leur carburant nucléaire, n'avaient pas montré la présence d'eau.

Dans la présente étude, l'astrophysicien Jay Farihi, de l'Institut d'astronomie de Cambridge et ses collègues ont analysé ce qui reste d'un astéroïde qui devait avoir au moins 90 km de diamètre. Cet astéroïde pourrait aussi être une exoplanète naine.

Les morceaux sont sans doute en orbite autour d'une naine blanche baptisée GD 61 située à environ 170 années-lumière de la Terre. Une année-lumière équivaut à 9460 milliards de km.

« À ce stade de son existence tout ce qui reste de ce corps rocheux n'est que poussière et débris autour de son étoile mourante. [...] Mais ce cimetière planétaire est une riche source d'informations. Ces restes contiennent des indices chimiques révélant l'existence de cet ancien astéroïde rocheux riche en eau. »— Pr Boris Gänsicke, Université de Warwick

Selon les analyses, cet astre aurait été composé de 26 % d'eau. Le magnésium, le silicium, le fer et l'oxygène sont les ingrédients clés des roches qu'il contient.

La naissance des planètes rocheuses

Les planètes de ce type, également qualifiées de telluriques, dont font partie Mercure, Vénus, Terre et Mars, se forment par l'agrégation d'astéroïdes.

C'est pour cette raison que le fait de trouver autant d'eau dans un tel corps céleste de grande taille signifie que les matériaux formant les planètes habitables ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 et probablement dans d'autres systèmes similaires, relève Jay Farihi.

L'astéroïde observé, qui était peut-être une planète naine, possède une proportion d'eau similaire à la planète naire Ceres située dans notre système solaire. En comparaison, la Terre est très sèche puisque l'eau ne représente que 0,02 % de sa masse. Comme dans le cas de Ceres, l'eau devait exister sous forme de glace sous la surface de l'astéroïde.

Une étoile en fin de vie

Durant sa « vie active », l'étoile GD 61 devait être un peu plus grosse que notre Soleil, qui dans plusieurs milliards d'années subira le même sort.

GD 61 aurait épuisé son carburant il y a 200 millions d'années pour devenir une naine blanche. Une partie de son système planétaire a survécu, mais pas les astéroïdes et les planètes naines, dont l'orbite s'est alors fortement rapprochée de l'étoile mourante, où ils ont été détruits par sa force gravitationnelle.

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Science se sont surtout appuyés sur des observations faites à partir d'un spectrographe à bord du télescope spatial Hubble.

Mise à jour le vendredi 11 octobre 2013 à 11 h 04 HAE
Radio-Canada avec Agence France-Presse

Carte interactive : la peine de mort dans le monde

Dans quels pays la peine de mort est-elle encore appliquée ? Quels pays observent un moratoire sur celle-ci ? Découvrez sur cette carte un panorama de la situation de l’abolition de la peine de mort, pays par pays.

Cette carte interactive permet également d’accéder à un état des lieux du vote en faveur de la résolution de l’ONU "Moratoire sur l’application de la peine de mort".



Tous droits réservés - Ministère des Affaires étrangères - 2013

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/droits-de-l-homme/peine-de-mort/la-peine-de-mort-dans-le-monde/carte-interactive-la-peine-de-mort/

Leaf peeping


Credit: © Texas Parks and Wildlife Department
Leaf-peeping season is in full swing, but the federal government shutdown has shuttered the country's national parks, closing off some of the prime areas for checking out autumn's riotous colors. Luckily state parks and other natural areas boasting fall's leaves are still accessible.
As soon as the government shutdown began on Oct. 1, the entrances to national parks were closed off with signs reading, "Because of the federal government shutdown, this National Park Service Facility is closed." In other words, the leaves are off limits from Rocky Mountain National Park in Colorado to Acadia National Park in Maine. 
http://www.livescience.com/40384-wow-the-most-amazing-images-in-science-this-week.html

La formation d'un cyclone

Météo catastrophique en Inde où le cyclone Phailin touche la côte est. 500.000 habitants ont été évacués. Notre infographie explique comment se forme un cyclone.

Damien Hypolite pour Sciences et Avenir

PLUIES TORRENTIELLES. Le violent cyclone Phailin a touché les côtes orientales de l'Inde samedi 12 octobre avec des pointes de vent de 200 km/h et des pluies torrentielles, un demi million de personnes ayant été évacuées en prévision de son passage.

Le cyclone a commencé à atteindre la ville côtière de Gopalpur, dans l'État de l'Orissa, peu après 21H00 locales (15H30 GMT) et devrait déferler sur une bande côtière de 150 km pendant les six prochaines heures, a annoncé le responsable des services météorologiques indiens.

"Le très violent cyclone Phailin a commencé à toucher la côte près de la ville de Gopalpur. La vitesse enregistrée du vent est de 200 km/h", a déclaré L.S. Rathore, son directeur général, au cours d'une conférence de presse. Il devrait rester classé dans la catégorie des "tempêtes cycloniques très violentes" pendant six heures avant de perdre de sa puissance, a-t-il ajouté.


Infographie de Damien Hypolite pour Sciences et Avenir


ÉVACUATIONS. Le vent pourrait souffler jusqu'à 240 km/h et ce cyclone pourrait être le plus fort à balayer cette région de l'Inde en 14 ans, avec une montée des eaux de trois mètres qui menace d'inoncer les terres côtières.

L'État d'Orissa et celui, voisin, de l'Andhra Pradesh étaient battus par des vents qui faisaient se coucher les arbres, plusieurs heures avant que le cyclone ne touche leurs côtes. La région menacée avait déjà été sinistrée en 1999 par un cyclone qui avait fait plus de 8.000 morts.

Quelque 550.000 personnes ont été évacuées avant l'arrivée du cyclone, dont 450.000 en Orissa et 100.000 dans l'Andra Pradesh, a dit le ministre de l'Intérieur, Sushilkumar Shinde. Les autorités du Bengale occidental, Etat voisin, ont indiqué que les hôtels de la côte avaient été évacués.

"Certains ne veulent pas partir et résistent. Mais des responsables leur parlent et les font partir", a dit le ministre de l'Intérieur.

Ces personnes, entassées dans des bus et des rickshaws, ont quitté leur logement avec leurs biens dans un flot continu jusqu'aux abris d'urgence. Il s'agit pour l'Inde d'un des plus importants mouvements de population jamais organisé, selon le responsable.

À Gopalpur, sur la côte, femmes et enfants ont été les premiers mis à l'abri dans des écoles, abris d'urgence et des édifices publics où leur étaient servis des repas.

Quelque 300 équipes de médecins de l'armée, d'ingénieurs, de sauveteurs ont été déployées dans les zones les plus à risque de l'Etat de l'Orissa.

Les habitations menacées

Un journaliste de l'AFP, arrivé par le dernier vol avant la fermeture de l'aéroport de Bhubaneswar, capitale de l'Orissa, a relaté que le pilote avait dû s'y reprendre à deux fois avant d'atterrir en raison du vent fort et des pluies torrentielles.

"Tout le monde a des difficultés donc j'ai gardé mon magasin ouvert", a dit Susil Kumar Singh, l'un des rares commerçants à garder ouvert son commerce dans la ville.

"Je redoute ce Phailin. C'est comme si arrivait la fin du monde", a dit à l'AFP un étudiant, Apurva Abhijeeta, installé à Puri, à 70km de la capitale de l'Etat.

Dans les deux États pauvres menacés par la tempête, nombre d'habitants sont logés dans des baraquements précaires.

"De gros objets sont susceptibles de s'envoler" en raison du vent, avait prévenu dès vendredi le directeur général des services météorologiques.

Les cultures, dans cette région très dépendante de l'agriculture, pourraient être dévastées, a-t-il prévenu.

Le gouvernement de l'Orissa, peuplé de 40 millions de personnes, a fixé un objectif de "zéro victime" et de 100% d'évacuation des populations des zones les plus à risque.

Nombre de magasins étaient à court de réserves en raison d'achats de précaution.

En 1999, la vitesse des vents accompagnant le cyclone était encore plus élevée.

L'Inde et le Bangladesh sont régulièrement frappés entre avril et novembre par les cyclones qui se développent dans le golfe du Bengale.

En 1970, un cyclone avait tué des centaines de milliers de personnes au Bangladesh.

Publié le 12-10-2013 à 19h23 - Mis à jour à 19h31

Par Damien Hypolite
Sciences et Avenir

jeudi 10 octobre 2013

De l'humour mathématique

Une nouvelle chaîne, initiée par Eric de Rock 'n' science vient de voir le jour sur le c@fé des sciences : blague à caractère scientifique. L'objectif est de mettre en avant ce que la science a fait de meilleur en terme de vannes vaseuses et jeux de mots approximatifs. Je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion pour poster mes blagues mathématiques préférées. Celle que j'ai choisi de mettre en valeur, je l'ai découverte il y a quelques mois, et, chose rare, je l'ai retenue !



The best joke ever
Je préfère prévenir : le public succeptible de comprendre cette blague est très restreint. Du coup, je ne suis plus à un snobisme près, et je vais faire l'affront de la publier en anglais... La voici :

A comathematician is a device for turning cotheorems into ffee.

Ce qui, en français, donne :

Un comathématicien est une machine à transformer les cothéorèmes en fé.

(Du coup, on perd le jeu de mot...)

La meilleur blague jamais : explication

Ce bon mot fait en fait référence à une citation du mathématicien honrois Alfréd Rényi (et non, comme on le voit souvent, de Paul Erdõs, avec qui il a cosigné de nombreux papiers) :

Un mathématicien est une machine à transformer le café en théorèmes.

Autrement dit, un mathématicien n'a besoin que de café pour produire des théorèmes. La citation contiendrait également un jeu de mot en allemand, sans doute volontaire de la part de Rényi : "Satz" signifie à la fois "théorème" ("Lehrsatz") et "marc de café" ("Kaffeesatz").

En anglais, "café" se traduit par "coffee", qui contient le préfixe co- si cher aux mathématicien (cosinus, cotangente...). Ce préfixe intervient surtout quand on parle d'homologie, une technique intervenant dans divers domaines (algèbre, topologie...) et dans lequel on étudie le comportement d'une opération entre des espaces de dimensions décroissantes (l'homologie) ou croissantes (la cohomologie). Généralement, quand il existe une homologie dans un sens, on a une cohomologie dans l'autre sens (son dual). Finesse de vocabulaire des matheux : pour passer de l'homologie à la cohomologie, il suffit généralement d'ajouter ou d'enlever le préfixe co-.

Avec le vocabulaire de l'homologie, la citation de Rényi devient :

Mathematician : coffee → theorems

Quand on passe en cohomologie, on change de sens et on enlève/ajoute co-, ce qui donne la blague en question :

Comathematician : cotheorems → ffee.

CQFE (ce qu'il fallait expliquer)

Degré d'une blague mathématique

On peut définir récursivement le degré d'une blague mathématique de la façon suivante :
  • Une blague est de degré 0 lorsqu'elle n'a rien de mathématique.
  • Une blague est de degré n+1 lorsqu'elle peut être obtenu à partir d'une blague de degré n en lui ajoutant une notion mathématique.
Quelques exemples :
  • "Qu'est ce qu'un canif ? Un p'tit fien" est une blague de degré 0, puisque, même en cherchant bien, il n'y a rien de mathématique là-dedans.
  • "Quelle est l'anagramme de Banach-Tarski ? Banach-Tarski Banach-Tarski" est une blague de degré 1, puisqu'elle fait référence au théorème de Banach-Tarski, qui démontre que l'on peut découper et réassembler un objet de manière à former deux copies identiques de cet objet.
  • "Il existe 10 sortes de personnes : celles qui connaissent le ternaire, celles qui ne le connaissent pas et celles qui pensent que c'est du binaire" est de degré 2, puisqu'elle s'appuie sur la blague suivante, de degré 1 : "Il existe 10 sortes de personnes : celles qui connaissent le binaire et les autres". Notons que cette blague peut servir à construire une blague de degré arbitrairement long, en considérant d'autres bases de numérations - une blague de degré 42 ressemble à "Il existe 10 sortes de personnes, celles qui connaissent la base 41, celles qui ne le connaissant pas, celles qui pensent que c'est de la base 40, celles qui pensent que c'est de la base 39, ..., celles qui pensent que c'est du binaire". Les blagues en question perdent cependant très vite de leur force comique.

La blague du comathématicien est à mon sens le seul exemple vraiment valable de blague de degré 3. En effet, elle s'appuie sur la citation de Rényi, qui est de degré 2 (puisqu'elle mêle réflexion sur le métier de mathématicien et jeu de mot hilarant en allemand).

Le papier introduisant cette notion de degré d'une blague (Pourquoi est-il si diffcile de calculer le degré d’une blague mathématique ?) donne un autre exemple de blague de degré 3, mais je dois admettre qu'elle ne m'a pas vraiment convaincu.

Pour terminer, une autre bonne blague à raconter demain matin à la machine à café :

Trois logiciens entrent dans un bar. Le barman leur demande : "un café pour chacun ?"
Le premier logicien répond : "Je ne sais pas".
Le deuxième répond alors : "Je ne sais pas".
Le dernier conclut : "Oui".

Sources :
Dimitri Karpov, Minos Libbouet, Roland Triedich, Pourquoi est-il si difficile de calculer le degré d’une blague mathématique ?,
Bruno Winckler, Recueil de blagues mathematiques : Plus de 100 pages d'humour mathématique, à lire absolument !

Image :
Xkcd, Matrix Transform

Posté par El Jj à 21:00 - Permalien [#]

http://eljjdx.canalblog.com/archives/2013/10/07/28168290.html

Big Data - The Next Frontier of IT



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Democracy Index 2012


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Quick Glance at World's 7 New Wonders



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An Introduction to Satellites


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23 Beautiful Dawn Images



Dawn is such a wonderful time to photograph life. Sun breaking the horizon, dew on grass, mist hovering over landscapes… of course, that’s only if you’re awake to see it.

Here are some dawn images to give you a little inspiration to set that alarm clock one day this week and head out with your camera before day break. Looking for some tips on how to do it? Check out our 12 Tips for Photographing Stunning Sunsets and Sunrises.

PS: want to know more about a photo in this series? Click it to be taken to the photographers flickr page to see more of their work.

23 Beautiful Dawn Images















































We hope you enjoyed these beautiful Dawn Images. If you have some of your own shots taken at dawn we’d love to see them – please share your dawn images in comments below.

A Post By: Darren Rowse

- See more at: http://digital-photography-school.com/24-beautiful-dawn-images#sthash.k1jysWvA.dpuf

Celebrating Crystallography - An animated adventure





One of the great innovations of the twentieth century is likely not well-known, but this video from the Ri Channel is looking to change that:

This is X-ray crystallography.

Discovered in 1913 by William and Lawrence Bragg, x-ray crystallography is a technique that reveals the atomic and molecular structure of a crystal. When a narrow beam of x-rays is shown through the crystal, it diffracts into a pattern of rays through the other side.

"To date 28 Nobel Prizes have been awarded to projects related to the field" and 100 years after its discovery, the Curiosity Rover is using x-ray crystallography to analyze soil on Mars.

Science! And if you haven’t seen these yet, we’ve shared some of our favorite science videos for kids over at RiChannel.org, where they know great science videos.

53 MINUTES AGO

La contre-révolution numérique

Pour mettre les universités françaises à l'enseignement en ligne, l'Etat a imaginé un nouveau Gosplan.

L'éducation en ligne, ou MOOC (Massive Open Online Courses), met à la disposition des utilisateurs d'Internet des cours organisés en modules ainsi que la possibilité de faire valider et certifier des connaissances acquises. Ainsi émergent des universités en ligne qui, en 2013, ont permis à 5 millions d'étudiants répartis dans 196 pays de suivre plus de 400 cours.

La révolution numérique de l'université constitue un formidable enjeu. Au plan économique, l'éducation est le principal levier pour dégager des gains de productivité dans un système de production dominé par la connaissance. L'enseignement supérieur en ligne ouvre aussi un nouveau domaine d'activité dont le chiffre d'affaires devrait dépasser 200 milliards de dollars à l'horizon de 2020. Au plan social, il s'affirme comme le meilleur vecteur de démocratisation du savoir et de lutte contre les inégalités. Au plan financier, il permet de maîtriser l'explosion des coûts de l'enseignement supérieur et les bulles de dettes publiques et privées qu'il génère (l'encours des prêts pour étudiants aux États-Unis atteint 1 100 milliards de dollars). Enfin, il convient parfaitement à la formation professionnelle tout au long de la vie qui doit accompagner l'allongement de l'activité.

La France a accumulé dans le domaine de l'enseignement en ligne, comme dans l'économie numérique, un retard considérable. Aux États-Unis, 80 % des cours sont mis en ligne, contre 3 % dans notre pays. Surtout, les pionniers du secteur sont tous américains et britanniques : Coursera et EdX aux États-Unis ; au Royaume-Uni, FutureLearn ou Flôôved, qui met à la disposition des étudiants des ouvrages et des manuels.

L'annonce par le gouvernement français d'un plan d'action pour l'université en ligne aurait dû témoigner d'une prise de conscience tardive mais salutaire. Elle est malheureusement ruinée par une logique étatique qui la voue à l'échec. Son appellation même - FUN pour France Université numérique - dit tout de son manque de sérieux, l'accent étant délibérément placé sur l'aspect ludique et non sur le savoir et le diplôme.

FUN se présente comme un Gosplan numérique : il entend inscrire les MOOC dans un système centralisé et intégré, placé sous le pilotage de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Et ce en ignorant superbement tous les projets portés par les industriels, les universitaires et les chercheurs, à l'image de Cédric Villani, médaille Fields en 2010. L'objectif affiché consiste à placer sous la tutelle de l'État les cours, leur validation, les données concernant les enseignants et les étudiants.

Ce colbertisme numérique se réduit à la chronique d'un désastre annoncé. L'université en ligne représente une innovation de rupture, porteuse d'une révolution pédagogique. Elle ne peut donc être portée par les États ou par les institutions d'enseignement supérieur, aussi prestigieuses soient-elles ; elle n'est pas organisée à partir du haut par les bureaux mais impulsée, du bas, par la créativité des universitaires, des étudiants, des entrepreneurs.

L'université en ligne n'a pas pour objectif de se substituer aux institutions existantes ou de proposer en priorité des cours en ligne aux étudiants actuels afin de résoudre la surpopulation des premiers cycles, comme l'entend Mme Fioraso. Sa raison d'être est de créer une offre éducative innovante destinée aux publics actuellement exclus de l'enseignement supérieur, notamment dans la communauté francophone, qui comptera 750 millions de personnes en 2050. La centralisation, l'étatisation et la logique de contrôle sont aux antipodes des principes de fonctionnement de l'économie numérique, fondés sur des plates-formes ouvertes, sur la décentralisation, la collaboration et la confiance. Enfin, les moyens prévus, soit 12 millions d'euros, sont notoirement insuffisants au regard des financements levés sur les marchés par Coursera (43 millions de dollars) ou EdX (60 millions de dollars).

L'État a un rôle à jouer dans l'enseignement numérique, mais certainement pas en prétendant régenter sa production. Il doit conforter la recherche fondamentale en amont, investir dans les infrastructures de communication - déficientes en France -, soutenir la mise en ligne des corpus, des manuels, du patrimoine scientifique, financer la formation des enseignants et des chercheurs aux techniques du cours par vidéo.

Le projet FUN se réduit à une contre-révolution numérique, dans le droit-fil de la reprise en main de l'enseignement supérieur par l'État qui conduit à remettre en question l'autonomie des universités. Loin de favoriser le rattrapage de l'enseignement supérieur français, il va accélérer son déclassement face aux pays anglo-saxons et aux grands émergents. Dans les nations modernes et compétitives, l'État appuie les acteurs économiques et sociaux ; il ne prétend pas se substituer à eux.

Découverte d'une étrange planète flottant seule dans l'espace

Une planète hors du système solaire flottant seule dans l'espace, sans être en orbite autour d'une étoile, a été découverte par une équipe internationale d'astronomes, selon leurs travaux parus mercredi aux Etats-Unis.

© NASA

Cette exoplanète gazeuse, baptisée PSO J318.5-22, se situe à seulement 80 années lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de kilomètres) et a une masse de six fois celle de Jupiter, précisent ces astronomes dont la découverte est publiée dans la revue américaine Astrophysical Journal Letters. Elle s'est formée il y a à peine 12 millions d'années, ce qui pour une planète est la toute première enfance.

"Nous n'avons jamais auparavant vu un objet comme cela flottant librement dans l'espace et qui a toutes les caractéristiques de jeunes planètes trouvées en orbite autour d'autres étoiles", explique Michael Liu, de l'Institut d'astronomie de l'Université de Hawaii à Manoa, principal auteur de cette découverte. Cette planète possède peut-être la plus faible masse jamais mesurée sur un objet flottant, mais en même temps ses caractéristiques les plus uniques, y compris la masse, la couleur et l'énergie émise, correspondent à celles de planètes en orbite, précisent ces astrophysiciens.

Elle fournira "une occasion unique d'observer le fonctionnement interne d'une planète gazeuse géante comme Jupiter peu après sa naissance", relève Niall Deacon du Max Planck Institute pour l'astronomie en Allemagne, co-auteur de cette recherche. Ces astronomes l'ont détectée à l'aide du télescope Pan-STARRS 1 situé au sommet du mont Haleakala à Maui. Des observations avec d'autres télescopes à Hawaii indiquent que la planète a des caractéristiques similaires à celles des planètes gazeuses géantes qui sont en orbite autour de jeunes étoiles.

Le Vif

Source: Belga
jeudi 10 octobre 2013 à 06h35

mercredi 9 octobre 2013

Start me Up #6: « Le business plan reflète un plan d’actions sur les 12 mois à venir »

Pas de projet de start-up sans business plan…! Ce document, qui sert à la fois de feuille de route et de préambule au plan d’actions, répond à des critères précis. Avant d’aller présenter votre projet, préparez bien le business plan.

Les conseils de Patrick Malka et Charles-Antoine Morand, associés au sein du fonds d’investissement Newfund, donnent les clés pour présenter un bon business plan :


[Start Me Up!] Episode 6 avec Patrick Malka et... par frenchweb

Par Marion Moreau | le 9 octobre 2013

http://frenchweb.fr/start-me-up-6-le-business-plan-reflete-un-plan-dactions-sur-les-12-mois-a-venir/128316?utm_source=feedly

Combien ça coûte de monter une startup à Paris, Sydney ou San Francisco ?



Un designer revient plus cher à Paris qu’à Londres, mais les loyers contrebalancent le coût total.

La société américaine Staff.com, spécialisée dans le recrutement, a mené une étude pour déterminer quel est le coût à monter une startup dans huit villes différentes du globe. Pour ce faire, ils ont établi un panier de produits et services communs comprenant les coûts liés à l’acquisition d’un bureau, l’embauche de deux développeurs web et d’un designer.

Si sans surprise Zurich, en Suisse, apparaît, avec un coût total supérieur à 314 000 dollars, comme la ville la plus chère pour créer son entreprise, il en ressort néanmoins que Sydney frôle de justesse la première place avec 310 416 dollars.

Bien en dessous, Londres et Paris, respectivement à 240 708 dollars et 205 200 arrivent derrière San Francisco et New York. Mumbai, en Inde, et Manille, aux Philippines, ferment le rang.

Au niveau européen, si le logement est certes plus cher à Londres qu’à Paris (tout comme un développeur web), un designer reviendrait à plus de 54 000 dollars dans la capitale française contre 48 324 chez sa rivale britannique.




Par Olivier Harmant | le 9 octobre 2013

Les restes d'une comète découverte sur terre pour la première fois

La découverte est à attribuer à une équipe de chercheurs sud-africains de l'université du Witwatersrand à Johannesburg. La comète à l'origine de cette trouvaille aurait explosé au-dessus de l'Egypte en entrant dans l'atmosphère il y a 28 millions d'années.

Photo de la comète de Halley prise par le télescope Hubble de la Nasa en avril 2013.Photo : HO / NASA/ESA/HUBBLE / AFP

"La NASA et l'ESA ont dépensé des milliards de dollars pour récolter quelques milligrammes de matériau de comète et les ramener sur terre, et maintenant, nous avons une approche nouvelle (...) pour étudier ce matériau sans dépenser des milliards de dollars pour aller le chercher", ironise le professeur Jan Krammers du département de géologie de l'Université de Johannesburg (UJ). L'homme a de quoi être fier : son équipe de chercheurs vient de démontrer que le mystérieux petit caillou noir trouvé en 1996 par un géologue égyptien à l'intérieur d'un morceau du verre de silice était le premier exemplaire connu d'un noyau de comète. "Et pas simplement un type inhabituel de météorite", a précisé le chercheur à l'AFP.

Son origine est par ailleurs connue : la comète aurait explosé au-dessus de l'Egypte il y a quelque 28 millions d'années. Détruisant toute forme de vie autour de l'impact, l'explosion a chauffé le sable jusqu'à une température de 2 000 °C, provoquant la formation d'une quantité impressionnante de verre de silice jaune dispersée sur 6 000 km² dans le Sahara. La pièce centrale d'une broche du pharaon Toutankhamon représentant un scarabée a été façonnée à partir de ce verre, selon Wits.

Comprendre la formation du système solaire

Il s'agit de "la première preuve qu'une comète est entrée dans l'atmosphère terrestre et a explosé", souligne l'université sud-africaine. Le caillou de 30 grammes avait une "composante extraterrestre". "Si on la compare avec des météorites, qui contiennent seulement 3 % de carbone, cette chose contient 65 % de carbone", a expliqué à l'AFP le professeur Jan Krammers du département de géologie de l'Université de Johannesburg (UJ). L'explosion a d'ailleurs produit aussi des diamants microscopiques. Les diamants sont constitués de carbone soumis à une température et une pression extrêmes.

"Les comètes visitent toujours nos cieux, ce sont des boules de neige sale de glace mélangée à de la poussière, mais jamais auparavant dans l'histoire de la matière une comète n'avait été trouvée sur terre", s'est réjoui le professeur David Block, cité dans le communiqué de Wits, où il dirige le Laboratoire de poussière cosmique. Elles "contiennent les clefs permettant de comprendre la formation de notre système solaire et cette découverte nous donne une occasion sans précédent d'étudier du matériau de comète de première main", a-t-il encore souligné.

Jusqu'à présent, les chercheurs n'avaient que de la poussière riche en carbone dans la glace de l'Antarctique ou des particules de poussière microscopiques dans la haute atmosphère. Cette découverte majeure devrait ainsi permettre à la recherche d'avancer sur l'étude des origines de l'univers.

THOMAS ROURE AVEC AFP
metronews.fr

MIS À JOUR : 09-10-2013 21:52-CRÉÉ : 09-10-2013 17:49

Turkey to Make RASAT Earth Observation Images Available Online

Italy’s volcano, Mount Etna, sends up plumes of smoke in this image captured on June 7, 2012, by the Turkish research satellite, RASAT. Image Credit: TÜBITAK.

It was a proud moment when Turkey’s TÜBITAK UZAY (Space Technologies Research Institute) successfully launched RASAT, the country’s first domestically designed and built Earth LOE (Low Earth Orbit) observation satellite on Aug. 17, 2011. RASAT carries a high-resolution optical imaging system and has created thousands of 1/25,000 scale maps used for a wide variety of purposes – from monitoring wildfires to coordinating sustainable urban development.

The 93-kilogram RASAT satellite.
Image Credit: TÜBITAK.
The RASAT images – several hundred thousand of them covering a total of 3.8 million square kilometers thus far – have been available to 50 public institutions, universities, and private companies. Later this year, the general public will be able to download and use the images via the Internet.

According to TÜBITAK UZAY, goals of the RASAT mission include:

• To develop space-qualified systems using current technologies and gain flight experience by succeeding in operating these systems in space.
• To meet the requirements of Turkey in the field of remote sensing as much as possible.
• To investigate the current capabilities of Turkey in the field for space technologies and to use as much as possible.
• To increase the number of qualified individuals in the field of satellite technologies.
• To meet the requirements of Turkish space industry through development of critical modules.
• To prove the space-based capabilities of TÜBİTAK UZAY to Turkey and the world.

Turkey continued its space program on Dec. 18, 2012, with the successful launch of Göktürk-2, a 400-kilogram military/civilian Earth observation satellite with even higher resolution imaging than found on RASAT.
Göktürk-2, launched in December 2012.
Image Credit: Turkish Aerospace Industries

Les villes à l’heure du numérique et des réseaux sociaux

Dématérialisation des processus et services numériques pour les usagers sont les deux projets numériques les plus souvent cités à l’aune du ROI.

Interrogés quant à leur priorité en terme de retours sur investissement (ROI), plus d’un décideur sur deux de collectivités locales mettent en avant les projets numériques porteurs de valeur pour les citoyens et simplifiant leurs relations avec eux. Le ROI économique suit de près, avec deux tiers de ces décideurs le plaçant en première ou seconde position de leurs priorités : en 2013, la réduction des coûts reste une motivation clé en faveur du déploiement de tels projets. C’est ce qu’indique l’étude publiée par le cabinet Markess intitulée « Projets numériques des collectivités locales : bénéfices citoyens, économiques, sociaux et environnementaux ».

A quelques mois des prochaines élections municipales, le numérique sera-t-il inscrit parmi les priorités des candidats et futurs élus ? Si ces derniers expriment clairement une telle volonté, ils devront alors être en mesure de porter un discours à la fois vers :

- Les citoyens convaincus des atouts et bénéfices du numérique, et qui peuvent désormais l’inscrire parmi les critères différenciateurs du choix de leur représentant politique ;

- Et vers ceux moins avertis, afin de les sensibiliser et les convaincre des bienfaits du numérique, tant pour leur collectivité que leur vie citoyenne.

A l’heure où la maîtrise budgétaire du secteur public est pointée du doigt, il est en effet tentant de mettre en avant le numérique comme un axe d’investissement générateur d’économies. Or, les retombées des projets numériques vont bien au-delà et peuvent aussi se mesurer sous l’angle citoyen, social et environnemental comme en témoignent la cinquantaine de décideurs de collectivités locales interrogés par Markess.

La relation citoyen, enjeu prioritaire de ROI du numérique pour les collectivités

Deux autres ROI sont ensuite mis en avant. Il s’agit pour l’un de la dimension sociale des projets numériques ; ce ROI est le plus souvent associé à la capacité de la collectivité de mesurer l’évolution des conditions de travail des agents suite à l’introduction de nouveaux outils numériques. L’autre adresse la dimension environnementale des projets numériques qui peuvent être considérés comme un atout pour améliorer l’empreinte écologique de la collectivité.

Malgré les priorités fixées, seul un tiers des décideurs de collectivités interrogés mesurent réellement les ROI et bénéfices des projets numériques qu’ils ont conduits.

Des chantiers numériques plus favorables que d’autres aux ROI

Parmi les chantiers numériques les plus susceptibles de générer un retour sur investissement, selon les décideurs de collectivités locales, figurent :

- La dématérialisation de documents et de processus : elle est considérée par plus de 80% des décideurs comme pouvant générer de forts retours sur investissement. Sont évoqués plus particulièrement les projets de gestion documentaire et de GED, de gestion de courriers entrants, de workflow et de signature électronique. La dématérialisation de la facture figure aussi parmi les priorités des collectivités d’ici 2015 ;

- Les services numériques pour les usagers avec plus de 70% des décideurs de collectivités les considérant comme générateur de valeur : les projets prioritaires ont trait avant tout à la gestion des flux entrants et aux services en ligne, intégrant notamment des services de paiement en ligne. L’axe de développement majeur est celui des services sur supports mobiles avec, comme objectif ultime, la volonté de fournir des informations contextualisées, géolocalisées et personnalisées pour chaque citoyen. Cette démarche implique pour la collectivité d’accroître sa connaissance des usagers via le déploiement d’applications de relation citoyen (CRM).

D’autres projets numériques sont également mis en avant quant à leur retour sur investissement, qu’il s’agisse d’outils collaboratifs, de solutions de nomadisme pour les agents ou encore d’outils d’analyse de données.



Et les réseaux sociaux ?

Facebook ce n’est pas pour les collectivités territoriales. Faux, cette affirmation doivent revue à l’aune de l’édition 2013 de l’étude « Collectivités Locales & Réseaux Sociaux »réalisée pour l’Institut Edgar Quinet avec le cabinet d’étude NXA [1] qui indique que près de 3 villes françaises sur 4 (72,7 %) sont présentes sur le réseau social en mars 2013 contre 57 % en mars 2012. La participation croit avec la taille puisque 39 des 50 plus grandes villes s’y trouvent. Côté département et région, 55 des premiers sur 100 et 22 des secondes sur 26 y sont présents.

Dans la catégorie des plus fortes progressions sur Facebook, 3 villes se distinguent : Paris, Grenoble, et Clermont-Ferrand. Pour les régions, c’est la Picardie qui arrive en tête, suivie de l’Auvergne et de l’Aquitaine. Et sur Twitter ? Les départements en tête en termes de progression sur un an sont le Rhône, la Loire Atlantique et la Seine Maritime.

Les réseaux sociaux pour aider à la construction d’une société ?

Avec 48 millions d’internautes en France début 2013 (75 % de la population), la communication numérique est devenue un véritable enjeu. Les réseaux sociaux participent de la médiation avec la population. Ils permettent d’avoir plus de proximité et de réactivité, et de mieux cibler les actions. Les collectivités locales doivent intégrer les réseaux sociaux comme un élément de la réalité des pratiques des citoyens au cœur de leurs stratégies de communication. Être présent là où sont les cibles avec lesquelles l’institution communique, échange, partage, interagit. D’où la présence dans l’Etude de « bonnes pratiques », comme la méthode pour faire vivre les communautés.

« Les réseaux sociaux peuvent être d’extraordinaires lieux de proximités avec les citoyen, et de promotion du territoire. Les attentes sont très fortes vis-à-vis de ces nouveaux de canaux de communication. Cela oblige les collectivités à se professionnaliser dans leur approche de ces outils », conclut Jean-Pascal Szelerski, qui a dirigé l’étude.

le 09-10-2013

Par La rédaction


[1] Pour télécharger l’étude (payant)

http://www.informatiquenews.fr/les-villes-lheure-du-numerique-reseaux-sociaux-4753?utm_source=feedly

Better robot vision

A statistical construct called the Bingham
distribution enables a new algorithm to
identify an object's orientation using far
fewer data points (red and purple circles)
than previous algorithms required.
Images courtesy of the researchers.
Object recognition is one of the most widely studied problems in computer vision. But a robot that manipulates objects in the world needs to do more than just recognize them; it also needs to understand their orientation. Is that mug right-side up or upside-down? And which direction is its handle facing?

To improve robots' ability to gauge object orientation, Jared Glover, a graduate student in MIT's Department of Electrical Engineering and Computer Science, is exploiting a statistical construct called the Bingham distribution.

In a paper they're presenting in November at the International Conference on Intelligent Robots and Systems, Glover and MIT alumna Sanja Popovic '12, MEng '13, who is now at Google, describes a new robot-vision algorithm, based on the Bingham distribution, that is 15 percent better than its best competitor at identifying familiar objects in cluttered scenes.

That algorithm, however, is for analyzing high-quality visual data in familiar settings. Because the Bingham distribution is a tool for reasoning probabilistically, it promises even greater advantages in contexts where information is patchy or unreliable.

In ongoing work, Glover is using Bingham distributions to analyze the orientation of pingpong balls in flight, as part of a broader project to teach robots to play pingpong. In cases where visual information is particularly poor, his algorithm offers an improvement of more than 50 percent over the best alternatives.

"Alignment is key to many problems in robotics, from object-detection and tracking to mapping," Glover says.

"And ambiguity is really the central challenge to getting good alignments in highly cluttered scenes, like inside a refrigerator or in a drawer. That's why the Bingham distribution seems to be a useful tool, because it allows the algorithm to get more information out of each ambiguous, local feature."

Because Bingham distributions are so central to his work, Glover has also developed a suite of software tools that greatly speed up calculations involving them. The software is freely available online, for other researchers to use.

In the rotation

One reason the Bingham distribution is so useful for robot vision is that it provides a way to combine information from different sources. Generally, determining an object's orientation entails trying to superimpose a geometric model of the object over visual data captured by a camera - in the case of Glover's work, a Microsoft Kinect camera, which captures a 2-D color image together with information about the distance of the color patches.

For simplicity's sake, imagine that the object is a tetrahedron, and the geometric model consists of four points marking the tetrahedron's four corners. Imagine, too, that software has identified four locations in an image where color or depth values change abruptly - likely to be the corners of an object. Is it a tetrahedron?

The problem, then, boils down to taking two sets of points - the model and the object - and determining whether one can be superimposed on the other. Most algorithms, Glover's included, will take a first stab at aligning the points. In the case of the tetrahedron, assume that, after that provisional alignment, every point in the model is near a point in the object, but not perfectly coincident with it.

If both sets of points in fact describe the same object, then they can be aligned by rotating one of them around the right axis. For any given pair of points - one from the model and one from the object - it's possible to calculate the probability that rotating one point by a particular angle around a particular axis will align it with the other. The problem is that the same rotation might move other pairs of points farther away from each other.

Glover was able to show, however, that the rotation probabilities for any given pair of points can be described as a Bingham distribution, which means that they can be combined into a single, cumulative Bingham distribution. That allows Glover and Popovic's algorithm to explore possible rotations in a principled way, quickly converging on the one that provides the best fit between points.

Big umbrella

Moreover, in the same way that the Bingham distribution can combine the probabilities for each pair of points into a single probability, it can also incorporate probabilities from other sources of information - such as estimates of the curvature of objects' surfaces. The current version of Glover and Popovic's algorithm integrates point-rotation probabilities with several other such probabilities.

In experiments involving visual data about particularly cluttered scenes - depicting the kinds of environments in which a household robot would operate - Glover's algorithm had about the same false-positive rate as the best existing algorithm: About 84 percent of its object identifications were correct, versus 83 percent for the competition.

But it was able to identify a significantly higher percentage of the objects in the scenes - 73 percent versus 64 percent. Glover argues that that difference is because of his algorithm's better ability to determine object orientations.

He also believes that additional sources of information could improve the algorithm's performance even further. For instance, the Bingham distribution could also incorporate statistical information about particular objects - that, say, a coffee cup may be upside-down or right-side up, but it will very rarely be found at a diagonal angle.

Indeed, it's because of the Bingham distribution's flexibility that Glover considers it such a promising tool for robotics research. "You can spend your whole PhD programming a robot to find tables and chairs and cups and things like that, but there aren't really a lot of general-purpose tools," Glover says.

"With bigger problems, like estimating relationships between objects and their attributes and dealing with things that are somewhat ambiguous, we're really not anywhere near where we need to be. And until we can do that, I really think that robots are going to be very limited."

by Larry Hardesty for MIT News
Boston MA (SPX) Oct 08, 2013

Photo

mardi 8 octobre 2013

Plus besoin de porter votre valise, elle vous suit




Dans le but de simplifier la tâche aux habitués du voyage, un jeune designer espagnol a imaginé une valise intelligente qui fonctionne autrement. En effet, elle est en mesure de se déplacer toute seule derrière son propriétaire grâce à un système de tracking via bluetooth.

Baptisée Hop ! cette drôle de valise est l’œuvre de Rodrigo Garcia Gonzalez. Connectée en bluetooth à un smartphone, elle est capable de suivre son détenteur à la trace. Trois capteurs intégrés se chargent de détecter et de trianguler le signal émis par le mobile. Grâce à un microprocesseur embarqué, la valise peut calculer en temps réel la position et la vitesse de l’utilisateur. Quand celui-ci se déplace, des servomoteurs sont activés et le bagage devient mobile grâce à un système de chenille logé dans sa base. Evidemment, le système ne peut pas fonctionner avec les escaliers ni esquiver d’autres obstacles. Au cas où son propriétaire s’éloigne davantage d’elle, le verrouillage automatique est activé et le smartphone vibre en guise d’alerte.

Cette valise futuriste est actuellement en phase de prototype. L’idée a valu un prix Dyson Award à son concepteur.







Valise bluetooth

Par Anja François RANDRIAVANIAINA8 OCTOBRE 2013 17:00 - Source: Tom's Guide FR

Un écran transparent enroulé autour du poignet

Selon toute vraisemblance, nous aurons bientôt un écran souple autour du poignet. Les montres connectées vont conquérir le monde : iWatch d’Apple, Galaxy Gear de Samsung, SmartWatch de Sony, sans compter Google, en embuscade après avoir préféré investir d’abord dans les montures de lunettes. Et pour cause : selon le cabinet de conseil britannique Juniper Research, le marché des montres intelligentes devrait atteindre 36 millions d’unités par an d’ici 2018. Pour arriver à maturité, ce business attend comme le messie l’avènement d’écrans souples, capable de maximiser le nombre d’informations apportées aux utilisateurs.


L’écran souple de l’UCLA reprend sa forme après déformation

Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles ont justement développé un affichage électroluminescent, transparent et élastique, qui peut être étiré, plié ou tordu en restant efficace.

Les ingénieurs ont appliqué à leur prototype toutes sortes de mauvais traitements pour éprouver sa résistance : ils l’ont étiré 1000 fois, jusqu’à 130 % de sa taille d’origine, sans parvenir à réduire son efficacité. Et ils ont pu constater qu’il reprenait ses dimensions de départ. Au maximum, ils ont même pu l’allonger jusqu’à 200%, et le plier à 180° sans qu’il rompe.


Un écran souple, interactif et extensible, aussi mince que du papier peint, est possible dans un avenir proche.

Ce matériau est composé d’une seule couche de polymères électro-luminescents, pris en sandwich entre deux électrodes en un caoutchouc spécial, élastiques et transparentes, incrustées de nanofils d’argent.

Il reste beaucoup de travail avant de pouvoir fabriquer des produits grands publics avec cette technologie, mais le cap est fixé ! Un écran souple, interactif et extensible, aussi mince que du papier peint, est possible dans un avenir proche.

Remonter à la source :

A stretchable, foldable transparent electronic display

Publié le 08 octobre 2013 par Pwrlovers

En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/6770702/un-ecran-transparent-enroule-autour-du-poignet/#cSxUTkkDqApJD0ba.99