dimanche 14 avril 2013

Bonheur, agriculture et universités, est-ce la recette miracle ?

En consultant Google Reader, trois informations ont attiré mon attention concernant l'Etat d'Israel.
Le premier article intitulé "L’OCDE classe les israéliens au top du bonheur" de Léa Teboul évoque
"une enquête récemment menée par l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique)" qui "a montré que la société israélienne est l’une des plus heureuses au sein du monde occidental. La recherche compte 34 pays membres, incluant Israël ainsi que 2 pays non membres : la Russie et le Brésil. Israël a su briller dans deux différentes mesures : la santé (classé 5ème sur 36) et le bonheur (classé 8ème). L’étude révèle cependant qu’Israël a obtenu un classement relativement bas au niveau de certaines mesures, notamment en ce qui concerne l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle (32ème), le logement (28ème), les revenus (18ème), l’engagement civil (27ème), l’éducation (15ème) ainsi que l’environnement (27ème). Le rapport indique : « la population israélienne travaille 1,889 heures par an, ce qui dépasse très amplement la moyenne de l’OCDE, celle ci étant de 1,749 heures par an ». De plus, « la part d’employés travaillant plus de 50 heures par semaine n’est pas très importante au sein de l’OCDE. Pourtant, en Israël, près de 19% des employés travaillent durant un très grand nombre d’heures, c’est un pourcentage significatif, sachant que la moyenne de l’OCDE est de 9%. Au final, malgré leur implication prononcée au travail, les israéliens atteignent un des plus hauts rangs en terme de bonheur. Le rapport ajoute : « lorsqu’on leur demande de donner une note de satisfaction générale concernant leur style de vie, sur une échelle de 0 à 10, les israéliens donnent une note de 7.4, note supérieure à la moyenne de l’OCDE (6,7)."

La deuxième information intitulée "L’imagination fertile des agriculteurs israéliens" de Clémence Hadad où on peut lire succintement que "Haricots rouges verdissant à la cuisson, fraisiers grimpants, tomates rayées, ou encore pastèques qui poussent dans les arbres ou de forme carrée… ces réalisations spectaculaires tout droit issues de la technologie agronomique israélienne ont pu être admirées par des milliers de visiteurs lors des journées portes ouvertes organisées par les centres de recherche et de développement du Néguev. La vallée de l’Arava ressemble à un paysage de western, et cependant elle est située à l’opposé du Far West. Elle occupe l’est du désert du Néguev sur plus de 150 kilomètres entre Mer Morte et Mer Rouge. 90 % des habitants de cette région pourtant aride sont de prospères agriculteurs. Avec des ressources plus que limitées (un apport en eau très pauvre et un sol saturé en sel sous un soleil brûlant), les fermiers ont accompli des prodiges. Ils ont ainsi réussi à faire pousser plusieurs variétés de tomates contenant un taux élevé de lycopène, un pigment proche du carotène réputé avoir une forte action anti-oxydante (donc un effet préventif contre de nombreuses affections : maladies cardio-vasculaires, cancers, etc.…). De même, ils ont créé des figues naines poussant en serre et qui peuvent être récoltées de décembre à avril. Le Keren Kayemeth Le Israël ou KKL (Fonds National Juif) est une institution créée en 1901 qui possède et gère plusieurs centaines de milliers d’hectares de terre en Israël. Sa contribution à transformer des zones désertiques en de véritables paradis est immense (assainissement des marais, plantations de forêts, création de parcs et de fermes etc.…). Il finance à 50 % la station de recherche agronomique R&D de l’Arava. Dans ce centre, les chercheurs montrent une inventivité extrêmement originale, n’hésitant pas à bousculer les codes de l’agriculture traditionnelle en s’appuyant sur des techniques « High Tech ». Ainsi les engrais et les doses précises d’eau sont délivrés grâce à une technologie informatique qui permet également de recycler les eaux d’irrigation. Non seulement les agriculteurs israéliens n’ont rien à cacher mais en plus ils sont fiers de partager leur savoir avec le monde entier. D’où ces journées portes ouvertes qui recueillent un grand succès. Depuis sa création en 1977, la station a déjà accueilli plusieurs dizaines de milliers de visiteurs venus des quatre coins de la planète : exploitants, scientifiques, étudiants (en particulier des futurs agronomes d’Inde et d’Asie du Sud Est), simples particuliers, mais aussi agriculteurs palestiniens venus en voisins de Judée-Samarie ou de la bande de Gaza."

La troisième information est relative aux universités. Elle est intitulée "Les universités israéliennes au top du classement des meilleures universités du monde" et rédigée par Clémence Hadad. On y lit notamment ce qui suit : "Le classement des 400 meilleures universités du monde (Times Higher Education) vient d’être publié. Pour la première fois, trois universités israéliennes figurent au palmarès : l’Université Hébraïque de Jérusalem (137e), l’Université de Tel Aviv (158e), et l’Institut Israélien de Technologie, ou Technion (193e). Cette étude a été réalisée par l’agence Thomson Reuters, un des leaders mondiaux de l’information financière, en fonction de critères associant l’enseignement, la recherche, la publication d’articles et le rayonnement international. Les USA, ce n’est pas étonnant, occupent la tête de la hiérarchie mondiale : dans les 20 premières, on ne compte pas moins de 15 universités américaines ! La française la mieux notée est l’Ecole Normale Supérieure (59e), suivie de près par l’Ecole Polytechnique (62e). Le Times Higher Education a également analysé la réputation mondiale des universités. Dans ce cas, l’Université Hébraïque de Jérusalem se retrouve positionnée entre la 71e et la 80e place, alors que la première université française, l’Ecole Polytechnique ne se situe qu’entre le 81e et le 90e rang (les universités américaines trustant comme toujours le podium). On peut rapprocher ce classement de celui, toujours très attendu, de Shanghaï, où l’on retrouve les sempiternelles universités américaines en tête (17 parmi les 20 premières). Israël est ici très bien représenté, avec l’Université Hébraïque de Jérusalem (53e), le Technion (78e), l’Institut Weizmann (93e), et l’Université de Tel Aviv (entre la 101e et la 150e place). Ces universités israéliennes se distinguent nettement dans certains secteurs. Ainsi, en informatique (Computer Science), l’Institut Weizmann se retrouve 12° mondial, le Technion 18e, l’Université Hébraïque de Jérusalem 27e, et l’Université de Tel Aviv 29e ! La première française (Ecole Polytechnique) n’apparaît qu’entre la 151e et la 200e. L’Université Hébraïque de Jérusalem a été inaugurée en 1925. Un de ses membres fondateurs est Albert Einstein qui se retrouve dans le premier conseil d’administration aux cotés de Sigmund Freud et Chaim Weizmann ! Dans cette université qui compte 22.000 étudiants, enseignent ou ont enseigné plusieurs prix Nobel, essentiellement en sciences et en économie. L’Université de Tel Aviv est beaucoup plus jeune, puisque créée en 1956. Avec près de 30.000 étudiants, c’est la plus grande université d’Israël. Elle aussi excelle dans à peu près toutes les disciplines, du droit à la médecine, en passant par les sciences physiques ou mathématiques. Elle est largement ouverte sur le monde puisque nombre de ses cours sont assurés en anglais. Le Technion est situé à Haïfa. C’est la première université créée en Israël (1912). Elle abrite 13.000 étudiants dans tous les domaines de la science. Trois prix Nobel (chimie) y enseignent. C’est grâce à la qualité des diplômés du Technion que des entreprises internationales telles que Microsoft, Google ou IBM ont créé en Israël des centres de recherche et de développement constituant la deuxième zone la plus importante au monde de concentration de société High Tech juste après la Silicon Valley californienne."

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