dimanche 25 mars 2012

Réformes

La lecture du petit article ci-après concernant la Grèce me fait penser à la situation actuelle de la Tunisie qui a besoin de beaucoup de réformes. La question de savoir si la Tunisie parviendra à se remettre sur pieds dépendra essentiellement du "plan de sauvetage" que tout le monde attend depuis plusieurs semaines. "Le plus dur reste à faire en engageant des réformes structurelles" et en évitant de "mettre le pays sous tutelle".
Pour cela, "il faut recréer un État, repenser une administration, moderniser tous les rouages de l’économie, trouver de nouveaux secteurs de croissance, mais aussi donner au pays de nouvelles élites, notamment politiques. Le tout en même temps et le plus vite possible, car le temps presse." 
"Mais rien ne peut être mis en place sans le soutien de la population, à qui l’on a déjà beaucoup demandé."


L'article en question :

La Grèce vient d’échapper, pour l’instant, à la faillite, grâce au nouveau plan de sauvetage européen qui prévoit le versement de près de 130 milliards d’euros d’aides d’ici à 2015. Mais pour les Grecs, le plus dur reste à faire en engageant des réformes structurelles, seul moyen pour ne pas sombrer davantage et rester dans la zone euro. Les experts dépêchés par l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international ont pour mission de les guider sur ce long chemin, tout en s’efforçant de pas apparaître comme voulant mettre le pays sous tutelle.

La tâche n’est pas facile. Il faut recréer un État, repenser une administration, moderniser tous les rouages de l’économie, trouver de nouveaux secteurs de croissance, mais aussi donner au pays de nouvelles élites, notamment politiques. Le tout en même temps et le plus vite possible, car le temps presse. La Grèce doit faire face depuis des années à une gabegie à tous les étages, à une corruption endémique, à une fraude fiscale organisée et à une économie souterraine quasiment institutionnalisée.

Mais rien ne peut être mis en place sans le soutien de la population, à qui l’on a déjà beaucoup demandé. L’austérité ne peut pas être fixée comme ligne d’horizon, même si des mesures drastiques doivent vraisemblablement encore être prises, pour réparer les errements du passé. Reste à trouver un équilibre et convaincre que ce qui se met en place aujourd’hui est le garant de l’avenir.


par JEAN-CLAUDE BOURBON

25/3/12 

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