dimanche 31 juillet 2011

Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat

par Sébastien Poulain (doctorant) pour le compte du Bureau d’aide à l’insertion professionnelle de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
 
Étude sur les compétences et la professionnalisation des docteurs réalisée par Sébastien Poulain (doctorant) pour le compte du Bureau d’aide à l’insertion professionnelle de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et au sein de l’Ecole doctorale de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (mars 2011).
 

Résumé

Cette étude vise à aider les doctorants et docteurs à mieux s’insérer dans le « monde du travail » académique et surtout non académique en présentant le fonctionnement du doctorat, ses spécificités, ses difficultés, ses atouts, ses compétences et enfin les pistes qui permettraient de le valoriser.

Mots-clés : Compétences – doctorat – professionnalisation – insertion - valorisation

Présentation


Cet article s’adresse principalement [1] aux personnes aspirants à devenir docteur ainsi qu’à leurs potentiels employeurs. Les doctorants et docteurs y trouveront de matière pour alimenter et valoriser leur curriculum vitae, leurs lettres de motivation et leurs propos pendant leurs entretiens auprès des potentiels employeurs. Ces derniers y apprendront, quant à eux, ce que faire un doctorat veut dire, quel est son mode de fonctionnement, quelle est sa place et son importance au sein du « monde académique » et de la société, quels atouts, compétences, capacités les docteurs ont pu acquérir lors de ce travail. Le but de cet article n’est pas de promouvoir davantage de professionnalisation et de spécialisation au sein de l’ensemble des filières de l’université jusqu’au doctorat et de transformer l’université en entreprise. Ce serait d’ailleurs une attitude vaine car les études générales dispensées dans une université ne seront jamais assez professionnalisées, adaptées et spécialisées - malgré l’usage des stages et des masters professionnels - pour préparer à la très grande diversité des emplois existant sur le marché du travail (d’où l’utilité de la traditionnelle formation et l’encadrement sur le lieu de travail). Il s’agit davantage de démontrer que le « monde académique », a fortiori le doctorat, et le « monde du travail » sont bien plus proches qu’ils ne l’imaginent et que le « monde académique » est un monde bien plus ouvert et « professionnel » qu’on ne veut bien le croire grâce aux compétences qu’on peut y acquérir (a fortiori au niveau du doctorat) sans en avoir forcément conscience.

Pour cela, nous allons nous focaliser sur les capacités et compétences acquises par le biais du doctorat, qui sont l’essentiel des informations que le recruteur cherche à connaître en plus des expériences, de la formation et de la personnalité du candidat.
Nous nous appuierons sur la synthèse de plusieurs publications (recherches, rapports, articles) réalisées principalement par des académiques à propos de la professionnalisation des docteurs, ainsi que sur une observation participante en tant que doctorant dans l’école doctorale de science politique à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ce parcours, précédé d’études en droit et philosophie, m’a permis d’acquérir certains savoir-faire, expertises, compétences grâce à certaines expériences : représentant des doctorants de l’école doctorale, tuteur, chargé de cours et de travaux dirigés, agent administratif chargé de l’accueil des étudiants, publications d’articles, communications dans des colloques internationaux, animateur d’un atelier « Valorisation de la thèse », organisateur de colloques…
Nous verrons donc tout d’abord où en est aujourd’hui la question de la valorisation professionnelle du doctorat, puis quelles sont les compétences acquises lors du doctorat et enfin les pistes à suivre pour aider les doctorants et docteurs à mieux s’insérer dans le monde du travail.
Lire l’étude en intégralité

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par antonin
 
jeudi 28 juillet 2011
 

Documents joints

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Etude_Bilan_de_competence_Sebastien_Poulain
Etude_Bilan_de_competence_Sebastien_Poulain
 
http://www.collectif-papera.org/spip.php?article1137

Le Femise se penche sur la libéralisation dans les pays du sud de la Méditerranée

MEDITERRANEE. Les 4 et 5 juillet 2011 à Aix-en-Provence, les experts du réseau Femise (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques) ont remis leurs rapports "Entreprises, commerce et développement" (Firm, Trade and Development) au cours d'un atelier organisé par Defi, le centre de recherche de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) sur le développement économique et la finance internationale. A l'heure des conclusions, ces scientifiques émettent plusieurs constats qui se veulent autant d' appels.

"Le rôle de l'économiste consiste à pousser les frontières de la connaissance mais aussi à faire des préconisations en matière de politique économique. Or le travail académique souffre d'un manque de données." regrette Patrick Plane du Cerdi (Centre de recherche sur le développement international - Université d'Auvergne). Un argument repris par les autres experts comme Raed Safadi, deputy-director de la direction commerce et agriculture (trade and agricultural directorate) de l'OCDE. "Les demandes des pays du sud de la Méditerranée vont devenir de plus en plus fortes. Nous nous sommes aperçus après la révolution que l'image de la Tunisie ne reflétait pas la réalité de ce qui se passait dans ce pays. Les statistiques étaient faussées, utilisées à des fins politiques." Ou encore Khaled Sekkat, (Femise et Université de Bruxelles), "le message à passer à ces pays est simple : montrer nous vos données statistiques et nous en tirerons un bénéfice commun."

Au centre de la discussion, l'outil de production et son environnement. "Nous avons étudié comment les entreprises devaient s'adapter à ce mouvement de libéralisation pour en tirer des gains de productivité. Nous nous rendons compte que les effets positifs ne sont pas aussi importants qu'espérés. L'ouverture doit être accompagnée " commente Khaled Sekkat.


Gagnants et perdants du libéralisme

Jean-Louis Reiffers, directeur scientifique du Femise, reconnaît volontiers les limites de l'exercice. "Dans les pays du printemps arabe, nos intermocuteurs nous disent : "nous avons suivis vos conseils : privatisé nos telecom, ouvert nos systèmes de transport... Ceci a dilaté l'espace social. Personne ne se soucie des gagnants ou des perdants dans les échanges commerciaux. Il faudrait trouver des moyens fiscaux permettant de compenser les écarts créés." Et de poursuivre, " Les relations entre l'Europe et la Méditerranée donnent globalement de très bons résultats mais, restent déséquilibrées. Quand je vois les effet dévastateurs des hypermarchés sur les commerces de village, je ne suis pas optimiste pour les souks. Il faut être crédible. Je dis donc aux pays arabes, continuez à vous ouvrir mais pas n'importe comment."

Pour Raed Safadi, "soit les emplois vont au sud, soit les demandeurs d'emplois vont au nord ! Nous avons donc tous intérêt à ce que les expériences tunisiennes et égyptiennes répondent aux attentes des citoyens. Le problème de productivité sur la rive sud est une question primordiale pour que ces pays deviennent plus concurrentiels. Les prochaines recherches devront porter sur le secteur des services dont nous ne savons rien."

Jean-Louis Reiffers estime qu'il "faut diversifier les travaux pour pouvoir déterminer quels sont les gagnants et les perdants des secteurs concurrencés. Quand nous parlons de productivité, nous devons également raisonner en terme d'emplois. Car, il existe des gains de productivité qui nuisent aux emplois. Dans ces pays, j'ai la conviction que ce qui est gagné dans le secteur privé est perdu dans le secteur public." 

 

Tunis sous la menace d'inondations et de tempêtes

Le grand Tunis « est soumis à de multiples risques naturels » révèle une étude de la Banque Mondiale chargée d’évaluer la vulnérabilité des villes côtières d’Afrique du Nord face au changement climatique et aux désastres naturels. Ces catastrophes pourraient coûter sur la période 2010-2030 plus de 2,2 milliards de dollars à Tunis.

Les inondations causent de plus en plus de dégâts. Photo DR.
Les inondations causent de plus en plus de dégâts. Photo DR.

TUNISIE. Le grand Tunis vit sous la menace de «multiples risques naturels » révèle l'étude sur « l’adaptation au changement climatique et la résilience aux désastres naturels dans les villes côtières d’Afrique du Nord». D'après le document réalisé par la Banque Mondiale et présenté au début de l'été 2011 au Centre de Marseille Pour l'Intégration en Méditerranée (CMI), ces catastrophes pourraient coûter sur la période 2010-2030 plus de 2,2 milliards de dollars à la capitale tunisienne.

Les évènements météorologiques peuvent en effet être d'une brutalité exceptionnelle à Tunis avec par exemple en 2003 186 mm de pluies tombées en 24 heures, 59 jours passés avec des températures supérieures à 35°C, ou encore en 1981 une tempête provoquant des vagues de plus de 10 m.

Les fortes pluies restent l'ennemie numéro un de Tunis. « Tous les bassins versants de l’agglomération sont soumis à des risques d’inondation, dus à différents facteurs : réseaux d’assainissement insuffisants ou absents, bassins écrêteurs amont insuffisants, présence d’obstacles aux écoulements, zones basses en aval, développement incontrôlé de l’urbanisation entraînant un accroissement des débits de ruissellement » s'inquiètent les rédacteurs de l'étude dirigée et financée par la Banque Mondiale. Une inondation comme celle de 2003 est estimée de fréquence centennale. La crue a par endroit dépassé un mètre, envahissant au total 4 500 hectares de zone urbaine.

Une partie de la ville est construite sur des sols instables. « Ils constituent un facteur aggravant du risque sismique, voire constituent eux-mêmes un risque naturel majeur au regard des fortes évolutions observées, jusqu’à 3 cm par an dans les secteurs les plus exposés » estime l'étude. Or les zones les plus sensibles, en périphérie du lac de Tunis et des sebkhas Ariana et Sejoumi, sont justement celles où se concentre l’essentiel de la croissance urbaine. En décembre 856, un tremblement de terre localisé dans la rade de Tunis aurait causé la mort de 45 000 personnes.
 

La côte recule

L'érosion côtière constituent également une source d'inquiétude. Les barrages créés en amont de la ville, la destruction de dunes à des fins immobilières, la modification des courants par les ouvrages portuaires empêchent les plages de se reconstituer après les tempêtes. Elles reculent d'un peu moins d'un mètre par an, avec par endroit des pointes pouvant atteindre dix mètres, exposant les habitations du bord de mer à l’attaque des vagues. Par fortes tempêtes, en moyenne deux fois par siècle, la mer peut monter de plus d'un mètre. Une simulation réalisée dans le cadre de l'étude de la Banque Mondiale indique « qu’une telle surcote marine conduirait à la submersion d’une partie des zones urbanisées ou industrielles de la Basse Ville, de Radès, d’Ezzahra et d’Hammam Lif Ouest ».

Les risques d'érosion côtière et de submersion vont aller en augmentant avec la fonte des calottes polaires, conséquences du réchauffement de la planète. Le niveau de la mer pourrait ainsi augmenter de 20 cm d'ici 2030. L'étude prévoit que « les plages sableuses encore à l’état naturel risquent de reculer en moyenne de 10 à 15 m d’ici 2030. Dans les secteurs urbanisés déjà protégés, le recul sera plus lent mais inexorable. A l’horizon 2030, se sont environ 27 km de front de mer urbanisés qui passent en risque fort d’érosion, contre 16 km actuellement ».

Au total, le réchauffement climatique fera passer en zone à fort risque d'inondation 1 000 hectares supplémentaires, en hypothèse haute. L’hypothèse de changement climatique retenue modifie la fréquence des précipitations exceptionnelles : la pluie de période de retour 20 ans en situation actuelle devient décennale, la pluie centennale en situation actuelle acquiert une période de retour 50 ans en 2030.

 

Imperméabilisation des sols

La zone du lac de Tunis est particulièrement exposée. Photo DR.
La zone du lac de Tunis est particulièrement exposée. Photo DR.

L’urbanisation constitue un second facteur aggravant, tout aussi important que le changement climatique. La ville va gagner 750 000 nouveaux habitants en vingt ans, pour arriver à une population d’environ 3 millions de résidants. Le taux d’imperméabilisation des sols passera ainsi de 31% à 47% d'ici 2030. Les nombreux travaux prévu par les autorités limiteront les dégâts par endroit, mais resteront insuffisants face à l'ampleur du problème. Les situations modélisées en crue centennale pour l’horizon 2030 témoignent d’une aggravation des conditions d’inondation pour les bassins de Ariana-Soukra-Marsa, pour la basse ville, pour le bassin Bardo-Gueriana.

L’urbanisation actuelle de l’agglomération conduit les classes moyennes à s'installer sur l’espace compris entre le lac de Tunis et la sebkha Ariana alors que les « gourbis » de l'ouest et du sud ouest sont peu à peu résorbés. Selon les spécialistes de la Banque Mondiale, « en termes de vulnérabilités, le résultat cumulé de ces changements semble être une réduction de l’exposition des populations les moins favorisées (habitat précaire), contrebalancée par l’apparition de nouvelles tâches urbaines (grands projets) sur des sites relativement exposés aux risques climatiques (lac de Tunis, frange littorale) et par l’expansion d’un habitat informel sans prise en compte des risques naturels. Le secteur le plus vulnérable est clairement celui de la basse ville, entre le port de Tunis et la Médina, qui restera en 2030 un pôle urbain dense, tout en étant soumis à des menaces croissantes en termes d’inondation, de submersion marine et d’instabilité géologique ».

Pour lutter contre ces maux, les autorités tunisiennes n'ont pas fait évoluer depuis 1991 leur cadre réglementaire et organisationnel en matière de prévention et gestion des désastres naturels. Les rédacteurs de la Banque Mondiale estiment « qu'il présente aujourd'hui certaines failles mises en évidence lors des crues de 2003 ». La prévention semble négligée au profit de la seule réponse aux situations d'urgence. L'étude pointe de nombreuses failles : manque d’informations cartographiques et de bases de données géographiques, absence de compétences locales dans le domaine de la gestion des risques naturels, carences réglementaires, recouvrements de compétences entre ministères et établissements publics à compétence technique sectorielle, organisation de la chaîne d’information.
 

Des solutions économiquement rentables

Le rapport de la Banque Mondial ne fait pas qu'analyser la situation, il propose également un plan d'adaptation de Tunis au changement climatique et aux désastres naturels. Les actions jugées prioritaires concernent la réglementation et l'organisation des autorités (coordination institutionnelle, rationalisation des procédures de gestion des risques naturels, établissement d’un zonage sismique national et mise en place de la règlementation correspondante, modification du cadre législatif concernant le domaine public maritime, mise en place d'un système de surveillance et d’alerte aux inondations, mise en place d'une réglementation contraignante de type « Plan de Prévention des Risques Naturels ».....). Elles présentent l'énorme avantage de mobiliser très peu de moyens financiers.

L'étude considère également comme prioritaires la protection de la basse ville de Tunis, la gestion hydraulique des zones urbanisées inondables, l'élévation du niveau des habitations autour de la Sebkha Sedjoumi, la gestion du ruissellement pour les nouveaux quartiers, le contrôle du mitage pavillonnaire afin de maîtriser le ruissellement.

Le budget global du plan d'adaptation est estimé à 347 millions de dollars. Il pourrait s'étaler sur une quinzaine d'années, mais la moitié de ce budget serait à investir dans les cinq ans, essentiellement dans la protection contre les inondations des secteurs de la Basse Ville et de Bardo-Gueriana. L'étude insiste sur le caractère « économiquement justifié » de ces dépenses, « les bénéfices attendus étant supérieurs ou égaux aux coûts estimés ». Le coût des catastrophes naturelles passerait en effet de 2,2 milliards de dollars à un peu plus de 2,04 milliards de dollars.

Mercredi 27 Juillet 2011

http://www.econostrum.info/Tunis-sous-la-menace-d-inondations-et-de-tempetes_a6509.html

Faire rebondir sa carrière avec le bilan de compétence

Two office workers
Avec des carrières qui durent plus de 40 ans, il n'est pas rare que le besoin de faire le point se fasse sentir, notamment à mi-parcours. Le bilan de compétence, grâce à une démarche structurée, permet de se conforter dans son emploi, en identifiant les compétences à renforcer, ou de bâtir un nouveau projet.

L'objectif et la démarche
Le bilan de compétence consiste en une série d'entretiens avec un consultant.
  • Le premier est l'entretien préliminaire, qui permet de définir les objectifs. Si l'on souhaite rester dans son entreprise, on peut, par exemple, souhaiter identifier les compétences à valoriser, et celles à renforcer pour être au mieux dans son job.
Si, par contre, on souhaite changer d'entreprise et/ou de métier, le bilan permettra de définir un nouveau projet de carrière.
  • La deuxième phase est la phase d'analyse de la personnalité et des compétences. Elle passe d'abord par une série de tests de personnalité et de logique, puis par un "360°", qui consiste à s'auto-évaluer et à se faire évaluer par des personnes de son entourage.
Ensuite, une analyse de la carrière et des compétences sera réalisée. L'ensemble de ces analyses demande beaucoup de préparation personnelle, et chaque étape est débriefée par un entretien.
  • La troisième phase est la phase de construction du ou des projets. Les traits de personnalité et les compétences, qui ont été révélées à l'étape précédente, sont combinés aux contraintes personnelles (économiques, familiales... ) afin de définir une ou plusieurs orientations viables.
  • La dernière phase est la phase de synthèse qui est remise, lors du dernier entretien.
L'ensemble du bilan dure une vingtaine d'heures d'entretien, réparties sur environ 2 mois. On peut compter, au moins, autant d'heures de recherches personnelles.

Trouver un organisme
Il y a, malheureusement, une pléthore d'organismes qui proposent ce bilan, et il est difficile de faire un choix.
  • Dans un premier temps, il faut identifier celui qui sera le mieux adapté à ses spécificités personnelles (secteur d'activité notamment).
  • Puis, c'est l'entretien préliminaire qui permettra de valider que l'organisme est le bon, au travers du consultant rencontré. On sera en effet amené à lui confier des éléments très personnels, donc, il faut que la confiance soit établie.
A éviter : les bilans collectifs ou le consultant qui change à chaque fois. Les entretiens doivent être individuels et avec un consultant qui suit votre dossier.

Suisse : L’idée de quotas d’étudiants étrangers va diviser les universités

A l’Université de Saint-Gall. (Gaetan Bally/Keystone)
A l’Université de Saint-Gall. (Gaetan Bally/Keystone)

L’Université de Saint-Gall évoque le plafonnement des étrangers à 25% de l’effectif. Jusqu’ici, le débat portait plutôt sur une hausse sélective des taxes

Nouvelle option évoquée dans la délicate thématique des étudiants étrangers fréquentant les universités suisses: l’académie de Saint-Gall envisage d’instaurer un quota de cerveaux venus d’ailleurs. La NZZ am Sonntag a indiqué que cette institution, tournée pour l’essentiel sur l’économie et le droit, met en place un examen d’admission, avec l’idée de plafonner la proportion d’étrangers à 25% de l’effectif. Ce qui correspond à la moyenne nationale, au niveau du master.

Le débat est vif depuis au moins une année, surtout en Suisse alémanique, qui assiste à une hausse constante des postulation de jeunes Allemands. En Suisse romande, où la part des étrangers dans les auditoires est pourtant plus élevée dans les universités et à l’EPFL, le thème provoque moins de polémiques. Surtout parce que prévalent des pratiques implicites, peu codifiées: de facto, les hautes écoles sélectionnent en général leurs ouailles. «Nous regardons les cours suivis et examinons les équivalences. Si nous prenions tout le monde, nous irions dans le mur», avait indiqué au Temps le président de l’EPFL, Patrick Aebischer. A l’automne dernier, le Conseil des EPF, tutelle des deux écoles, a réclamé de pouvoir sélectionner les non-Suisses.

Car les tris actuels ne sont pas formalisés, et les pratiques divergent d’un canton ou d’une école à l’autre. Pour contraindre ce qui est décrit comme un afflux, les partis, en première ligne UDC et PDC, prônent une hausse des taxes pour les étrangers. A Zurich, le Grand Conseil a ainsi approuvé ce principe, demandé par des postulats des deux partis. Dans son catalogue de propositions de campagne, le PDC a entretemps ajouté l’idée de faire payer des sommes forfaitaires aux pays d’origine des étudiants, à l’instar de ce que font les cantons entre eux.

La décision Saint-Galloise agitera encore un peu plus les milieux académiques, en les divisant. Interrogé par l’hebdomadaire dominical, le recteur bâlois Antonio Loprieno, qui préside la Conférence des recteurs, évoque d’ailleurs le risque d’un «mauvais signal, si nous discriminons les étudiants de l’UE». Les Etats de l’Union pourraient en effet appliquer la réciproque à l’égard des étudiants suisses, d’autant qu’une convention signée par la Suisse tend à supprimer de telles barrières.

 Nicolas Dufour

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5fb84088-bb9f-11e0-b7d1-6e082f2ccd94

For Entrepreneurship, Honors Students Are Too Obedient and C Students Are Too Complacent

After hiring, managing, leading and sometimes firing recent college graduates and interns, it has become evident to me that the honors student is too obedient, while the average student is mostly too complacent to be an entrepreneur or to make it at an entrepreneurial firm in this economy.

Why?
For the honors student, their prestigious diploma is a culmination of an ability to follow rules exceedingly well and to adhere to the requests of authoritative figures similar to managers. For this reason their lives become too structured to ever feel comfortable in highly uncertain, risky situations where they could lose everything they worked for throughout their scholastic career.

If they are taught to listen to everything in college, then they are going to become a employees. The majority of college professors, even in entrepreneurship majors, are educators who may or may not have opened a small business sometime in their life, but are highly unqualified to teach students who are paying a quarter million dollars for an education how to open a business.

Another thing I've noticed is that students who have done exceedingly well in school have grown up, and rightfully so to a certain extent, with parents who think they are wonderful and special additions to the world. While self-esteem is an important thing, the problem emerges when these parents tell the kids this too often, and those kids adopt a sense of entitlement. You might be the most over-achieving graduate to ever come out of the Ivy League, but no one - no one - can rest on their laurels at age 22.

Then, you have the straight 2.5 student who is too much of the polar opposite of the honors student. The C student typically suffers from a lack of nuanced - or sometimes even minimally professional - writing skills, or any form of responsibility (which is needed to clients especially when starting a business). This student has trouble learning and since they were told that they are no good at formalized learning, they have usual given up on venturing out to educate themselves on aspects of both life and business.

I must say that the few exceptions to the C student rule is that if the recent college graduate has had to overcome a disorder such a dyslexia or other learning disabilities - things as such have proven to be big drivers of ambition in the past. Not to mention that much of the educational establishment is hardly geared toward students with dyslexia, ADD, etc., so quite often in another environment, C students with learning disabilities would have been A or B students in another learning environment.

Funny enough, technology gurus can hack it in entrepreneurial life because while they are insubordinate to teachers, they are learning a highly valuable, lucrative skill. A great example is Bill Gates, who challenged the educational powers that be at Harvard University only to become one of the few individuals who have ever set foot in the school and who could now figure out a way to buy it.

The Shoe Just Fits Right With The "B" Student
Usually, the B student holds an advantage when starting a business or joining an entrepreneurial firm because they an acquired aptitude for learning, and are just as lucky enough to challenge authority the right amount to not buy into everything that they are told.

These kids are often stubborn in nature and will follow the rules to allow them freedom from an established, overly formal educational work environment that, either knowingly or unknowingly, would make them employees.

Moreover, many of these individuals could be honors students, though are not particularly interested in formalized education enough to put in the effort for less than immediate rewards. They are dormant talent who, if luck should have it, will find that business idea that they love and will at the same time find that their current boss is just as inept as the people they have met throughout their education.

To be an entrepreneur you have to loathe being told what to do by others, and often you must challenge their authoritative ability to be giving out this advice. When will these "B" students realize that they have this potential?

Ken Sundheim, KAS Placement Staffing|
Jul. 31, 2011, 3:16 PM


Read more: http://www.businessinsider.com/for-entrepreneurship-honors-students-are-too-obedient-and-c-students-are-too-complacent-2011-7?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+businessinsider+%28Business+Insider%29&utm_content=Google+Reader#ixzz1TiKoFCoH

La cohésion, une mesure fiable pour identifier les communautés


Des chercheurs de l’Inria ont validé par l’expérience leur approche qui vise à mieux identifier les communautés dites recouvrantes. Résultat : leur métrique, la cohésion sociale, tend à être une mesure de qualité.

En février dernier, l’équipe de chercheurs DNET* à l’ENS de Lyon, lançait une expérience, Fellows, pour mettre en application un algorithme permettant de mieux identifier les communautés recouvrantes. Un article vient de paraître pour annoncer les résultats après six mois d’expérimentation. Selon les chercheurs, la pratique a bien validé la théorie. "Nous avons confirmé que notre métrique, la cohésion est une mesure de qualité", explique le professeur Eric Fleury, directeur de l’équipe DNET. Leur algorithme de génération de groupe, selon le chercheur, permet de dépasser les modèles actuels d’identification de communautés, et d’être plus réaliste. Dans leur idée, il pourrait par exemple servir à mieux organiser ses groupes dans Facebook, ou ses cercles dans Google +.

Des triangles pour mieux capturer la cohésion

Sur Facebook, par exemple, tous les liens entre individus sont similaires : tout le monde est "ami". L’approche manque de granularité. "Dans les graphes plus standards, un noeud (un ami) appartient en général à une seule communauté. Ce n’est pas conforme à la réalité : on sait très bien que dans la vraie vie, des noeuds peuvent se recouvrir. Ces derniers sont d’ailleurs importants, puisque ce sont ceux qui font passer une information d’une communauté à l’autre", explique Eric Fleury. L’équipe a eu l’idée de s’inspirer de la sociologie et de la notion fondamentale de triangle, et de l’appliquer à l’analyse des réseaux, pour arriver à une identification de communautés plus juste. "Le principe n’a rien de révolutionnaire, et est très simple : si deux personnes sont amies avec une troisième, elles sont amies entre elles", reprend Eric. Les chercheurs exploitent les informations "qui est ami avec qui" sous la forme d’une mesure. C’est la cohésion, qui est la pierre angulaire de leur algorithme, et qui quantifie à quel point un ensemble de personnes forment un groupe social.

L’expérience a validé le modèle

Fellows a permis de confronter la théorie à la réalité et prouver que la cohésion était une approche valable. L’expérience a été menée à large échelle sur Facebook. L’utilisateur s’y connecte et valide l’accès à son compte Facebook (via une API). Le programme présente ensuite à l’utilisateur la liste des groupes proposés automatiquement et demande de les noter, de une à quatre étoiles selon la pertinence. Par ailleurs, Fellows propose — si l’utilisateur le souhaite — de créer automatiquement des listes d’amis dans Facebook, réduisant ainsi le temps qu’il lui est nécessaire pour le faire lui-même. Selon l’article, en six mois, les 2157 participants ont amené à la détection de 67750 groupes, et 43589 ont reçu une note. 25,1% ont eu une étoile, 21,8 % deux étoiles, 22,5 % ont reçu trois étoiles, et 30,7 % ont reçu quatre étoiles. Le but n’était pas d’obtenir la plus haute proportion de 4 étoiles, mais bien de vérifier la pertinence de leur modèle. "Nous avons pu prouver qu’il existe une corrélation entre la cohésion, et les notes données à chaque groupe. Ceci prouve que notre algorithme fait sens", conclut Eric Fleury. Les prochains travaux de l’équipe porteront sur l’adaptation de ce modèle aux réseaux complexes.

* L'equipe DNET est commune à l'institut et à l'École Normale Supérieure de Lyon, au sein du laboratoire LIP (Laboratoire de l'Informatique du Parallélisme). Elle conduit des recherches théoriques et expérimentales sur les réseaux sociaux afin de mieux appréhender leur structuration et la dynamique des processus de diffusion d'information en leur sein. Elle est dirigée par Eric Fleury, professeur ENS Lyon. Les travaux de recherche liés à fellows et l'expérimentation associée sont menés par Adrien Friggeri, doctorant dans l'équipe DNET.


Publié le 29 juillet 2011

http://www.atelier.net/articles/cohesion-une-mesure-fiable-identifier-communautes

France : Stages en entreprise : modification de la réglementation

La loi pour le développement de l'alternance et de la sécurisation des parcours professionnels du 28 juillet 2011 apporte des modifications au contrat de stage en entreprise.

Elle précise que le stage doit être intégré à un cursus pédagogique scolaire ou universitaire et que sa durée ne peut en principe excéder 6 mois par année d'enseignement.

Un délai de carence entre deux stages est prévu. Il est égal au tiers de la durée du premier stage.
La gratification mensuelle du stagiaire sera due pour tout stage d'une durée supérieure à 2 mois consécutifs ou non au cours d'une même année scolaire ou universitaire.

Les entreprises accueillant des stagiaires devront tenir à jour un registre des conventions de stage.
L'entrée en vigueur de ces mesures est subordonnée à la parution de décrets d'application.


http://www.apce.com/pid607/stages.html

Source : loi n° 2011-893 du 28 juillet 2011, Journal officiel du du 29 juillet 2011, p. 12 914

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024408887&dateTexte=&c...

29/07/2011

http://www.apce.com/pid324/actualite.html?espace=1

10 entrepreneurs qui vont faire parler d'eux... et de leur boite

La recherche scientifique permet la création de nombreuses entreprises d'avenir. © Black Jack - Fotolia.com 
 
Découvertes scientifiques, connaissances technologiques, développement des potentialités informatiques...

Les domaines se démultiplient et offrent de plus en plus de possibilités de créations d'entreprise. Le Journal du Net a sélectionné pour vous 10 sociétés innovantes qui proposent des services ou des biens complètement nouveaux, voire même révolutionnaires ! Et qui ne devraient pas tarder à faire du bruit.

Publié dans  http://www.journaldunet.com/economie/magazine/entreprises-innovantes/
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Les meilleures idées de business de 2010

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Découvrez les meilleurs concepts de boites apparus cette année en France. © Julien Tromeur - Fotolia.com

Crise ou pas, la création d'entreprise en France ne faiblit pas ou à peine. Depuis le début de l'année plus de 577 000 nouvelles boites ont vu le jour dans l'Hexagone. C'est 9,3% de plus qu'en 2009. Une véritable histoire d'amour entre les Français et l'entrepreneuriat largement favorisé, il est vrai, par le statut de l'auto-entrepreneur. Mais pas seulement.

Et parmi ces créations, on trouve des pépites, de véritables business innovants. Le Journal du Net a chassé ces entreprises au concept novateur qui risquent de faire parler d'elles dans les prochaines années. Effets d'aubaine, nouveaux créneaux ou nouvelles idées, découvrez les entreprises créées en 2010 qui ont retenu l'attention de la rédaction et -qui sait ?- inspirez-vous en !

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Aurora Flight Sciences / Jaxa
En 40 ans, nul doute que les progrès auront fait un bond gigantesque pour améliorer notre vie ou notre environnement.

De la fusion nucléaire aux nanoaliments en passant par les plantes éternelles et l'ordinateur à ADN, voici un aperçu de quelques innovations qui ont de bonnes chances d'aboutir et de bouleverser l'économie et la société.


Publié dans http://www.journaldunet.com/economie/magazine/innovation-2050/?f_id_newsletter=5374&utm_source=benchmail&utm_medium=ML158&utm_campaign=E10203440&f_u=117273


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Chine : un iPad obligatoire pour assister à des cours

Chine : un iPad obligatoire pour assister à des cours


A Shanghaï, un enseignement oblige ses élèves à détenir un iPad pour suivre ses cours

Un enseignant de l’Université Maritime de Shanghaï a posté un message sur le réseau social très répandu en Chine Weibo. Ce billet stipule que ses étudiants devront obligatoirement posséder un iPad pour assister à ses cours.

Un message autoritaire

« À partir du semestre prochain, j’utiliserai un iPad pour enseigner la Finance. Tous les cours, examens et documentations seront exclusivement communiqués via iPad. J’espère que tous les étudiants vont s’empresser d’acheter un iPad, car l’iPad représente ce qu’il y a de plus moderne actuellement et mes étudiants doivent aimer cela. Si vous n’avez pas l’argent pour en acheter, allez gagner cet argent. Si vous ne pouvez pas gagner 4000 Yuans (environ 430 euros) pendant les vacances, vous n’avez pas votre place à mon cours. La pauvreté ou la richesse ne représente pas votre statut social, mais votre capacité à le devenir. »

Suite à plusieurs critiques reçues, l’enseignant a changé son message en insistant : « J’ai entendu les critiques contre l’iPad dans mes cours, mais j’insiste. L’iPad n’est pas une innovation, mais une révolution ». Une déclaration que Steve Jobs n’aurait pas reniée…

Marine Schneeweis

http://mcetv.fr/mon-mag/3107-chine-un-ipad-obligatoire-pour-assister-a-des-cours

«Sans femmes au pouvoir, la démocratie n'est pas représentative»


Iole Iliada Lopes.
Iole Iliada Lopes.© Marilza de Melo Foucher
«Si les femmes peuvent diriger un pays, elles peuvent être députées, sénatrices, ce qu'elles veulent...» Six mois après l'entrée en fonction de Dilma Roussef, première femme à diriger le Brésil, Mediapart poursuit la publication d'une série d'articles sur les conquêtes de la démocratie brésilienne par un entretien avec

Iole Ilíada Lopes. Secrétaire aux relations internationales du Parti des travailleurs, Iole Ilíada Lopes est la seule femme à occuper un poste à responsabilité à la direction du parti.

Un entretien vidéo réalisé par Marilza de Melo Foucher.

Brésil, une démocratie en mouvement (5/8)
31 juillet 2011 | Par La rédaction de Mediapart

Vieux "monde sur papier" et nouveau "monde sur écran"

Fondateur avec Guillaume Vergne de la revue en ligne Skhole.fr, et professeur de philosophie en lycée, Julien Gautier propose d’aborder les rapports entre école et médias sous l’angle de la nécessaire élaboration d’une véritable "culture numérique" :

Comment articuler à l’école le vieux "monde sur papier" et le nouveau "monde sur écran", de telle sorte que ce dernier devienne le support d’une authentique formation intellectuelle et esthétique des jeunes générations ?



par An@é(son site) dimanche 31 juillet 2011

http://www.educavox.fr/Vieux-monde-sur-papier-et-nouveau

Le modèle turc


Le modèle turc
Personne n’avait prévu le « printemps arabe », mais on l’a beaucoup commenté. On a glosé sur la « chute des dictatures », l’aspiration à la liberté de peuples enfin redevenus maîtres de leur destin. On a insisté sur l’importance des questions économiques et sociales, sur lesquelles les Occidentaux étaient jusque là restés aveugles. On a prédit un « retour à la démocratie », celle-ci étant évidemment conçue sur le modèle occidental. On a dit enfin que les Américains seraient désormais obligés de prendre en compte la « rue arabe », dont ils se moquaient totalement jusque là. Tout cela reste à vérifier.

Ce qui est vrai, c’est que les Tunisiens et les Égyptiens ne supportaient plus le pillage de l’État par les cartels et les clans familiaux au pouvoir, le despotisme et l’autoritarisme sans bornes des dirigeants politiques, la corruption généralisée et le détournement des biens communs. Mais le peuple a-t-il bien été l’acteur principal de ces manifestations de colère ? Les révoltes ont été fortement citadines et bourgeoises, peu ouvrières ou paysannes. C’est plutôt à des « émeutes de la frustration » (Olivier Roy) que l’on a assisté. Et le facteur décisif a été l’appui de l’armée, appui si net que l’on peut se demander si les « révolutions populaires » n’ont pas été aussi des coups d’État militaires déguisés.

On ne doit pas non plus se dissimuler les profondes différences de situation qui continuent d’exister dans le monde arabe. Le fait le plus marquant est la disparition des mouvements se réclamant d’un nationalisme laïc, à la façon du socialisme national d’un Gamal Abdel Nasser ou du baasisme syro-irakien. Dès les années 1950 et 1960, les États-Unis, qui s’inquiétaient de leurs positions « prosoviétiques », se sont employés à les faire reculer au profit de mouvements islamistes jugés moins dangereux. Le soutien apporté aux extrémistes islamistes lors de l’occupation russe de l’Afghanistan, puis la promotion active du salafisme et du wahhabisme séoudien par les monarchies pétrolières du Golfe, enfin l’élimination du régime laïc de Saddam Hussein, ont représenté les étapes principales de cette politique. Les islamistes se sont ensuite, dans certains cas, retournés contre leurs protecteurs, mais le nationalisme laïc n’est pas réapparu.

L’ancien islamisme, cependant, ne fait plus recette non plus. Contrairement à ce que certains prédisaient, les islamistes n’ont d’ailleurs pas été à la pointe du mouvement du printemps dernier. Certes, dans les sociétés arabes, l’affirmation identitaire reste profondément liée à la pratique religieuse et à la dimension sociale de l’islam. Mais c’est à un islam différent qu’elles se réfèrent désormais. Un islam délivré du vocabulaire halluciné de l’espérance eschatologique du djihadisme comme du littéralisme wahhabite. La nouvelle génération veut moins un islam politique qu’une islamisation conservatrice de la société. Elle reste fermement musulmane, mais elle a aussi constaté l’échec du néofondamentalisme, que ce soit en Arabie séoudite ou en Iran. Ben Laden n’est plus depuis longtemps un modèle, et les Frères musulmans, en Égypte, sont eux-mêmes des conservateurs-libéraux, adeptes de valeurs conservatrices et d’un « islam de marché ».

Le concept d’État islamiste n’étant plus à l’ordre du jour, c’est la voie turque qui se profile à l’horizon. Le pays qui sert désormais de référence, c’est en effet la Turquie d’Erdogan et le parti islamique modéré qui dirige ce pays depuis huit ans. Proche à la fois de la Russie et de l’Iran, la Turquie, dont le poids au Moyen-Orient n’a cessé de croître depuis qu’elle a pris ses distances vis-à-vis de l’Amérique et affiché son hostilité à l’encontre de la politique israélienne, apparaît aujourd’hui comme un exemple de mariage réussi entre islam et démocratie, tandis que le redéploiement « néo-ottoman » (« touranien ») de sa diplomatie, aujourd’hui sortie de son ancienne tutelle militaire, inquiète les chancelleries occidentales.

Les États-Unis s’intéressent d’abord aux retombées du réveil arabe sur l’ordre géopolitique. Hosni Moubarak était, avec Israël, un pilier de leur politique régionale depuis trente ans. La Tunisie de Zine el-Abbidine Ben Ali leur était favorable, tout comme le régime de Saleh au Yémen. Il s’agit maintenant pour eux de retrouver les moyens de contrôler la région, le problème étant de s’assurer que les nouvelles équipes dirigeantes ne remettront pas en cause leur alliance avec Washington, leur soutien aux accords de Camp David de 1978, ni leur opposition au régime de Téhéran.

Les États-Unis et l’Union européenne vont s’y employer à leur manière habituelle : en achetant leurs alliés. La volonté affichée par le G20 d’« accompagner » les réformes en cours par une aide financière est à cet égard parlante : il s’agit de fidéliser une clientèle nouvelle à coups de dollars et d’euros. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut interpréter le soutien américain à l’absurde guerre contre la Libye, cette guerre sans objectifs définis concoctée dès novembre 2010 par les Français et les Britanniques, qui a conduit les Occidentaux à s’immiscer dans une querelle tribale – entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque – dont aucun des protagonistes ne constituait pour eux la moindre menace, sans oublier les opérations de déstabilisation du régime syrien et la répression par les troupes spéciales séoudiennes des émeutes populaires chiites à Bahreïn.

Pour reconquérir la région, les États-Unis disposent de deux alliés de poids : Israël et l’Arabie séoudite (en particulier, chez les Séoudiens, les gérontocrates du clan Sudairi). Mais le pays-clé, c’est évidemment l’Égypte, le pays plus peuplé et l’épicentre stratégique du monde arabe. Que l’Égypte bascule dans un sens ou dans un autre, et toute la région en sera affectée. C’est ce dont s’inquiète Israël. L’État juif a longtemps pu compter avec le soutien de fait des deux grandes puissances régionales que sont l’Égypte et la Turquie. Mais la Turquie a viré de bord, et l’Égypte, dont l’avenir est incertain, pourrait bien succéder à l’Iran comme principale source de cauchemar pour les Israéliens.

Toute la question, maintenant, est donc de « savoir comment les mouvements actuels pourront résister aux récupérations de toutes sortes, voire aux contre-révolutions » (Georges Corm). « On osa jusqu’à la fin, parce qu’on avait osé d’abord », disait Saint-Just à propos de la Révolution de 1789. Mais les révolutionnaires français savaient au moins ce qu’ils voulaient. L’anonyme « printemps arabe », qui n’a pour l’instant fait émerger aucune idée neuve, aucune figure capable de remplir le vide du pouvoir, aucune classe intellectuelle capable de théoriser ses aspirations, osera-t-il « jusqu’à la fin » ? On peut en douter. Les révoltes permettront à de nouvelles générations d’accéder au pouvoir, pas forcément de changer de régime.

Le monde arabe moderne est né en 1916, quand les populations du Proche-Orient se sont soulevées contre les Turcs ottomans, maîtres de la région depuis le début du xvie siècle. Depuis cette date, les « printemps arabes » se sont succédé, mais l’« indépendance » proclamée le 5 juin 1916 à La Mecque est toujours restée un rêve. On attend encore qu’il puisse se concrétiser.

Robert de Herte

Dimanche, 31 juillet 2011
© Éléments n° 140

http://www.geostrategie.com/4071/le-modele-turc/

Tunisie - Les inscriptions sur les listes électorales prolongées jusqu'au 14 août

Le président de l'instance tunisienne chargée des élections a annoncé samedi sur la télévision nationale la prolongation jusqu'au 14 août des opérations d'inscription sur les listes électorales en vue du scrutin du 23 octobre.

"Nous allons donner une occasion supplémentaire aux Tunisiens de s'inscrire, et c'est pour cela que nous avons décidé de prolonger les opérations jusqu'au 14 août", a déclaré le président de l'Instance supérieure et indépendante pour les élections (ISIE) Kamel Jendoubi.

"C'est le dernier report", a-t-il prévenu, alors que les opérations d'inscription, commencées le 11 juillet, devaient s'achever le 2 août.

"Jusqu'à présent plus de 1,8 million de personnes se sont inscrites", a-t-il dit, alors que le nombre d'électeurs tunisiens est estimé à 7,9 millions. Il a déploré particulièrement "un faible taux d'inscription chez les femmes et les jeunes".

"L'ISIE invite tous les partis et toutes les composantes de la société civile à sensibiliser les électeurs", a ajouté M. Jendoubi, en précisant que des bureaux d'inscription ambulants allaient être mis en place et que des SMS de sensibilisation seraient envoyés à la population.

"On ne pourra pas dire qu'on n'a pas utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour que les Tunisiens s'inscrivent", a-t-il déclaré.

Les listes électorales seront publiées le 20 août et les contestations pourront être enregistrées jusqu'au 26 août. Les candidatures seront officialisées 45 jours avant l'élection prévue le 23 octobre, a-t-il ajouté.

Les Tunisiens sont appelés à élire une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle charte pour le pays après la chute du régime Ben Ali au début de l'année.

L'enregistrement des électeurs vise à établir de nouvelles listes électorales en lieu et place de celles, falsifiées, utilisées sous l'ancien régime.

Samedi, 30 Juillet 2011 21:32

http://www.afreekelection.com/tunisie/item/5840-articles8972.html

La voiture volante : Fantômas en a rêvé, les Américains l'ont faite

Souvenez-vous, c'était dans les années 60. Fantômas s'enfuyait dans une DS blanche. Tout à coup, des ailes se déployaient et la voiture s'envolait, permettant à Fantômas d'échapper à l'inspecteur Juve, interprété par Louis de Funès.

En 2011, la fiction devient réalité (ou presque) pour 135.000 €.

Pour pouvoir conduire "La Transition", il vous faudra une licence de pilote, le permis de conduire, et une piste de décollage, car on en n'est pas encore au décollage verticale.

Pas de réacteur sur cet "avion", mais une hélice qui vous propulsera dans les airs.

Mis au point par 5 ingénieurs du MIT, ce véhicule roule au sans plomb et coûte 135.000 euros.

Il faut moins d'une minute pour transformer cette voiture en petit avion, ceci en appuyant simplement sur un bouton situé sur le tableau de bord.

Voici la voiture volante imaginée par le cinéaste André Hunebelle en 1965 dans Fantômas se déchaîne, 2ème film de la saga des Fantômas. (À partir de 2'50").


(Source : Youtube)
Sources : France 2

31/07/2011 à 16h12

http://www.lepost.fr/article/2011/07/31/2560033_la-voiture-volante-fantomas-en-a-reve-les-americains-l-ont-faite.html#xtor=RSS-30

Build Your Own Obama Speech

Après le printemps arabe, l'été israélien?

En deux semaines, les timides premières tentes installées à Tel Aviv pour montrer que les gens ne peuvent plus se loger décemment, ont proliféré. Ils étaient 100.000 à manifester hier pour la «justice sociale».



Photo prise à Tel Aviv, le 23 juillet, lors d'une manif. (Reuters)

«Un miracle!» C’est vrai qu’on est en Terre Sainte, mais il est rare d’entendre des dizaines de milliers de manifestants parler de «miracle». Dans une foule laïque où l’on n’aperçoit aucune kippa ou chapeau noir à l’horizon.

C’est donc un miracle? Samedi soir, ils sont sortis joyeux des tentes où ils campent depuis quinze jours sur le boulevard chic de Tel Aviv, le boulevard Rothschild, où poussent les gratte-ciels design des banques et s’ouvre chaque semaine un nouveau restaurant branché dans un immeuble Bauhaus rénové. Là aussi où, au numéro 16, David Ben Gourion a signé en 1948 la déclaration de naissance de l’Etat d’Israël.

La tente, tout un symbole

En deux semaines, les timides premières tentes installées sous les arbres au milieu du boulevard pour montrer que les gens ne peuvent plus se loger décemment à Tel Aviv —plus de 50% d’augmentation des loyers en 5 ans en Israël quand les salaires n’augmentaient que de 17% — ont proliféré. On les voyait gagner petit à petit le kilomètre entier du boulevard attirant des milliers de visiteurs et passants à toute heure du jour et de la nuit, venus de Tel Aviv et d’ailleurs. La tente, tout un symbole, chaque Israélien en a une à la maison, une institution dans ce pays où les jeunes commencent par camper dans la nature et finissent par camper dans les bases militaires. ...

Depuis, cette semaine, des habitants arabes ont planté des tentes dans leurs villes, les Bédouins s’y sont mis, le «peuple» de Facebook appelle à une grève ce lundi: 10.000 signataires… «Un miracle», dit aussi Noam Segal, 30 ans, jeune femme blonde qui dirige deux galeries d’art sur le boulevard Rothschild. «On ne pensait plus que quelque chose allait bouger dans ce pays, et voilà, ça arrive.» «Un miracle», dit également Daoud Khoury, avocat palestinien, qui, depuis trois jours, a fermé son cabinet de Jérusalem pour passer son temps avec les manifestants de Tel Aviv: «Je suis venu voir la révolution! On entend enfin les mots de "riches" et de "pauvres" qu’on n’entendait plus dans ce pays. Et on peut parler de tout… C’est ma place Tahrir»

Où va le mouvement ? Aucune élection en vue avant 2013. L’éventuelle reconnaissance de l’état palestinien aux Nations Unies en septembre pourrait détourner l’attention de la crise sociale mais la crise politique est profonde. «Oubliez le deux-pièces cuisine, s’écrit Gideon Levy, la question est déjà dépassée.» Après le printemps arabe, un été israélien?

Par ANNETTE LÉVY-WILLARD A Tel Aviv

31/07/2011 à 13h31

http://www.liberation.fr/monde/01012351969-apres-le-printemps-arabe-l-ete-israelien

La source de l’orgueil scientiste : L’École polytechnique

Le texte suivant est tiré de la deuxième partie de The Counter-Revolution of Science – Studies of the Abuse of Reason, de Friedrich A. Hayek, qui fut tout d’abord publiée dans le journal Economica (dans les années 40). La première partie de cet ouvrage a été traduite par Raymond Barre et publiée sous le titre Scientisme et sciences sociales dans la collection AGORA (Press Pocket).

Par Friedrich A. Hayek


Ancienne école Polytechnique (CC, Uolir)
Chapitre 11 de The Counter-Revolution of Science, Liberty Fund, 1952, traduit par Hervé de Quengo

NdT : Hayek donne presque systématiquement les traductions anglaises des citations qu’il fait. Ne disposant pas des références originales (et n’ayant pas le temps ni le courage d’aller les consulter à la BN…), les parties citées suivie d’une marque * correspondent à un texte qui est une retraduction de l’anglais et non au texte en français de l’auteur.

Publié le 31/07/2011

Lire la suite http://www.contrepoints.org/category/cuturen

Entrepreneurship Majors Who Have to Get a Job After Graduation

Most young entrepreneurs can't wait until graduation. They finally can be free to roam the business world in search of the company that they're going to make millions off of without the mundane tests and ever-increasingly mundane professors.

For aspiring entrepreneurs who are not yet convinced they've found the right business for them, and who need a paycheck to cover loans: do the entrepreneurial thing and think outside of the box.

That means going corporate. When I say corporate, I don't mean a 20-person, stable firm where they wear distressed jeans and t-shirts and indoor sunglasses. The problem with this type of job is that many businesses never amount to much and seeing a nothing business fail won't teach you as much as working for a business that is mature will.

I'm talking a full-fledged cubicle farm with human resource representatives, unhappy co-workers, terribly complacent managers, poor lighting and where if it weren't for the lack of steel bars, you'd think it was a minimum-security penitentiary.

I did it for my first job and it was exceedingly invaluable.

This is what you will learn that cannot otherwise be taught:

A Walking Business Analyst - The best thing corporate ever did for me as an entrepreneur was that it showed me how business should not be done. The firm I worked for over about 4 months after graduating college taught me that business could move a lot faster if it weren't for a multitude of people who had to make a decision on something. It was enlightening to a 24-year-old.

Also, corporate firmly entrenched in me that my opinion did not matter. My boss's boss' opinion did not matter. When you're so low on the ladder, you could yell fire and be written-up for insubordination.

The thing that really scared me about corporate and what it will teach you is that in their whole career many employees never get to the point where their opinion even matters.

I would feel very bad for the people in the 40's who were in my position because their unimportance within the company was so solidified that they were like broken spirits. For me, this lit a fire.

Ken Sundheim, KAS Placement Staffing|Jul. 31, 2011, 8:52 AM

Read more: http://www.businessinsider.com/entrepreneurship-majors-who-have-to-get-a-job-after-graduation-2011-7?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+businessinsider+%28Business+Insider%29&utm_content=Google+Reader#ixzz1Tggoas00

Mondialisation


 



http://youtu.be/6XmdnsHXybU

Qu’est-ce qu’enseigner les sciences ?



Dans l’enseignement scientifique à l’école élémentaire les savoirs scientifiques à transmettre ne constituent pas l’essentiel : la maîtrise du langage et la citoyenneté sont tout aussi importants dans cette démarche d’investigation, proposée notamment par La Main à la pâte. Explications de Françoise Bouvard, conseillère pédagogique, coordinatrice des fiches pédagogiques du magazine Youpi.

par Murielle Szac(son site)

dimanche 31 juillet 2011

http://www.educavox.fr/Qu-est-ce-qu-enseigner-les




 

Reconnaissance faciale : la guerre.

reconnaissance faciale

La nouvelle arme pour le contrôle d’internet s’appelle la reconnaissance faciale. Tous les grands cherchent à maîtriser cette technologie. En septembre 2010 Apple fait l’acquisition du suédois Polar Rose. Depuis quelques jours , Google mise sur l’américain PittPatt . Facebook pour sa part a jeté son dévolu sur une start-up israélienne spécialisée sur la réalité augmentée : Face.com, dont la solution scanne des points du visage pour ensuite extraire du web des images quasi identiques.

Ces technologies utilisées jusqu’à présent par les agences de renseignements entrent maintenant sur internet et occupent le cœur de la bataille pour la capture des internautes. Apple intègre la reconnaissance faciale dans son système d’exploitation mobile. Google l’injecte sur Google + qui attire déja plusieurs dizaines de millions de membres et Facebook propose ce service à ses 750 millions de fidèles.

Un cran au dessus, le journal économique en ligne Globes met en exergue le partenariat conclu entre l’israélienne Face.com et Coca-Cola Israël autour de la « Like Machine » du village Coca Cola. Un concept qui abat les barrières de la vie privée et connecte des teenagers israéliens entre eux. Les jeunes sont munis de puces rfid contenant leur identité digitale et leurs coordonnées sur Facebook. La reconnaissance faciale est le sésame qui permet de passer du monde réel au monde virtuel. Gros succès. ...

D.B.

copyright NanoJV

Publié le29 juillet 2011 par NANOJV JOINT VENTURES CONSTRUCTOR

Lire la suite  http://nanojv.wordpress.com/2011/07/29/reconnaissance-faciale-guerre/

Lessons from the Bologna process in Europe

Many readers will be familiar with the EU and other experiments in European nation-building, but perhaps not be aware of the seismic changes in higher education that extend far beyond the EU boundaries. The most significant of these has occurred through the Bologna process.

Signed in 1999 by 29 countries (now 47), the Bologna declaration called for a bold 'European' vision in response to the challenges of global competition. It recognized the need to enhance the employability of its citizens and to foster a culture of innovation. Higher education in a European context was seen as the central foundation for this.

With a mixture of top-down and bottom-up initiatives and a focus on students and the quality of learning outcomes, it was agreed that there was a need for greater standardization of the structure of higher education, including the length of degrees, as well as the processes to evaluate and recognize one another's credentials. This has now occurred as has a eurospheric structure for quality assurance. Significant mobility of students and faculty has followed and many university-to-university partnerships have ensued. In addition many governments have increased their investments in higher education and training with a particular focus on life long learning.

Much still needs to be done to increase accessibility, redefine the accountability of universities and strengthen the linkage between teaching and research. These are the same challenges we face in Canada. However, we have enjoyed more standardization and ease of credit transfers than is still to be found within the Bologna signatories.

The integration of higher education in Europe has not gone unchallenged because of its greater use of English as a medium of instruction, as well as shifts in traditional university academic governance. However, the proponents of Bologna have an even broader vision and want to reach out to other countries to collaborate and achieve more of a global higher education culture. As a result there are opportunities for Canadian universities to broaden and increase their research partnerships and to think seriously about joint graduate degrees.

At the policy level, Canada is currently engaged in a series of trade deals to diversify its trade relations, and these include the EU. However, it is unfortunate that the EU - Canada Agreement on Higher Education and Training, which has been in existence since 1995, may not been renewed.

I appreciate that in Canada education is a provincial responsibility. But within the ever-expanding borders of Bologna, governments have not given up their responsibilities; rather they have adopted a shared vision for the importance of higher education in their own as well as collective futures.

Global competition is a reality and not just from China, India and Brazil, but the other emerging "wannabe" economies. All are investing heavily in higher education. What the Bologna declaration has done across Europe is recognize the importance of higher education in facing this competition. It has elevated the discussion beyond simply one country competing with another, to developing a pan-European response. It has shown how countries can co-operate for a common good.

Even if we do not wish to embrace the overtures from Europe, we can learn from their experiences to develop a national vision for higher education and a pan-provincial response on how we will meet the global competitive challenges.


J. Colin Dodds is president of Saint Mary's University and a professor of finance in the Sobey School of Business. He can be reached at colin.dodds@smu.ca
Published Friday July 29th, 2011

Published Friday July 29th, 2011

http://nbbusinessjournal.canadaeast.com/canadaeast/article/1427487