lundi 30 mai 2011

Quelques informations américaines en sciences et technologies

Energie & Environnement


Une éolienne. Deux. Puis dix. Cent. Cinq cent. Mille enfin. Voici ce qui attend le voyageur qui s'aventure dans les plateaux du nord ouest du Texas. Difficile à imaginer, l'impression provoquée par ce spectacle n'est que partiellement reproduite par les photographies. Sur 360°, à perte de vue, des éoliennes. Le comté de Nolan - 2 367 km2, ... - situé à 600 km de Houston, abrite en effet quatre des six plus grands parcs éoliens du monde : Roscoe (781 MW), Horse Hollow (735 MW), Sweetwater (585 MW) et Buffalo Gap (523 MW). Le Texas est le premier état producteur d'énergie éolienne aux Etats-Unis avec une capacité de 10.000 MW, soit 25% de la capacité américaine. Le comté de Nolan à lui seul dépasse en production l'ensemble de l'état de Californie. ...
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... la première demande d'autorisation pour une installation de production d'énergie hydrocinétique a été déposée en début de semaine auprès du Département de l'Intérieur. L'université de Floride Atlantique entend installer un dispositif expérimental au large des côtes de Floride. ...

L'énergie hydrocinétique est obtenue par la transformation de l'énergie cinétique des courants marins en courant électrique. Plusieurs technologies existent, la plus courante étant l'utilisation des turbines sous-marines, à la façon des éoliennes (on parle alors d' "hydroliennes"). A l'instar d'autres énergies marines - comme l'Energie Thermique des Mers [1], son principal intérêt est de pouvoir fournir de l'énergie renouvelable de manière continue, à la différence de l'éolien ou le solaire, qui fonctionnent par intermittence. Les courants marins sont très prévisibles, ce qui contribue aussi à faire de l'énergie hydrocinétique une énergie fiable. On estime que d'ici 2025, 13.000 MW d'énergie hydrocinétique pourraient être produits aux Etats-Unis, soit l'équivalent de la production de 22 centrales à charbon - ce qui éviterait l'émission de près de 86 millions de tonnes de dioxyde de carbone. ...

L'hydrolienne devrait être montée sur une bouée ancrée à 27 kilomètres au large de la ville de Fort Lauderdale. A l'heure actuelle, le dispositif est testé en étant tiré depuis un bateau [3]. A terme, l'idée est de faire de cette installation permanente un "centre" de test de l'énergie hydrocinétique ainsi qu'une station d'observation scientifique en temps réel des conditions océaniques.

La demande d'autorisation limite le dispositif à une puissance de 100 kilowatts et un rotor de 7 mètres de diamètre. Si celle-ci est acceptée, l'université pourra opérer pour 5 ans mais n'aura pas le droit de vendre l'énergie produite. Avant de prendre sa décision, le BOEMRE réalise une étude d'impact environnemental afin de déterminer comment la faune et la flore locale pourraient être affectées par l'installation et l'utilisation de ce dispositif. Il considère en particulier l'impact sur les sédiments, les mammifères marins, les tortues de mer, les poissons de haute mer et les activités humaines. D'après Hansen, le dispositif est similaire à une bouée d'observation météorologique ou océanographique, ...
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La fracturation hydraulique est un procédé utilisé pour l'exploitation des gaz de schistes. L'extraction de ces gaz des formations de schistes imperméables dont ils sont prisonniers est difficile avec les techniques conventionnelles. Le procédé consiste à injecter à grande profondeur un mélange à très haute pression d'eau, de sable et de produits chimiques dans le but de "fracturer" la roche et ainsi d'accéder aux gaz de schistes.

Depuis quelques années, cette technique se développe rapidement aux Etats-Unis, permettant l'accès à d'importants gisements de gaz naturel jusqu'à présent inaccessibles. Bien qu'il soit déclaré sans risques par l'industrie, le procédé suscite une inquiétude croissante auprès du public quant à la possible contamination des sources d'eau potables avoisinantes aux exploitations. ...




 
Innovation et transfert de technologie

Quel est le véritable coût de développement d'un médicament ? Qui croire : les entreprises pharmaceutiques, les groupes de pression de la pharmacie regroupés sous la bannière de "BIO" ou les universitaires ?

Le coup est parti de l'Université de Tufts de Boston qui possède son propre centre d'études sur le médicament, le CSDD ("Tufts Center for the Study of Drug Development") [1]. Fort d'une douzaine de chercheurs, le CSDD réalise des études sous contrat, forme à la recherche pharmaceutique et délivre des certificats universitaires pour des gestionnaires de l'industrie. On ne sait pas grand-chose des travaux du CSDD en dehors des informations distillées dans la presse spécialisée dont on comprend bien qu'elles sont destinées à attirer le chaland industriel. Toutes les contributions du CSDD sont en effet tarifées, y compris celles à destination des chercheurs universitaires et des gouvernements.

Lors d'une récente conférence de presse, le directeur du CSDD, M. Kenneth I. Kaitin, est venu abonder dans le sens de l'industrie pharmaceutique le chiffre communément admis des coûts de développement d'un médicament. Pour lui, il se situe bien à 1,3 milliard de dollars pour les médicaments qui génèrent un chiffre d'affaires annuel supérieur à 1 milliard (encore appelés "blockbusters"). Le montant n'est naturellement une surprise pour personne : non seulement développer un médicament coûte de plus en plus cher mais les défis pour y parvenir selon un rythme compatible avec les besoins de l'industrie sont devenus insurmontables. ...



Innovation et Valorisation de la recherche

Les chiffres du premier trimestre 2011 sont venus confirmer une tendance très positive pour la dynamique entrepreneuriale aux Etats-Unis : les montants investis par les capitaux risqueurs atteignent quasiment 6 milliards de dollars [1] (+15% par rapport à 2010), les concours consacrés aux entrepreneurs attirent un nombre record de postulants [2] et des secteurs à forte croissance comme les médias sociaux font naître un grand nombre de nouveaux acteurs [3]. ...

Parmi les outils indispensables à tout entrepreneur, le plan d'affaires ("business plan") tient une place fondamentale dans le succès à long terme d'une startup, notamment lorsque vient le moment crucial de la levée de fonds auprès d'investisseurs privés. C'est le document clé sur lequel se basent la plupart des investisseurs, banquiers, partenaires, associés, pour évaluer le "futur" de l'entreprise, sa stratégie, ses objectifs. Le plan d'affaires, c'est donc le principal indicateur de la capacité d'une jeune entreprise à générer des revenus.

L'avenir de l'entreprise y est souvent tracé, anticipé. Il est l'occasion pour l'entrepreneur de mettre en avant la valeur de ses recherches : plan marketing, spécifications du produit ou service, stratégie de déploiement, politique de recrutement, objectifs de vente, etc.. C'est un véritable plan stratégique détaillé à long terme. L'importance centrale du business plan dans le processus de création entrepreneuriale a entraîné la production d'une littérature abondante alimentée par des praticiens (entrepreneurs, investisseurs, etc.) comme des théoriciens (universitaires), de sorte que de véritables "modèles" de business plan se sont imposés au fil des années.

Pourtant, malgré toutes les précautions prises lors de la confection du business plan, l'arrivée d'une startup sur des marchés innovants fait souvent voler en éclat les prédictions effectuées. Conséquence : les objectifs du business plan sont rarement atteints. A l'origine de ces faillites, on recense un grand nombre de facteurs : une représentation erronée des marchés, un produit inadapté aux consommateurs, l'arrivée de nouveaux compétiteurs, de mauvais choix de gestion. La question qui se pose est donc la suivante : pourquoi ces prédictions se sont-elles avérées fausses alors que le business plan semblait cohérent ? ...

La suite dans  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66884.htm 



Politique scientifique


Le système d'enseignement supérieur public texan dispose de deux universités phares : l'University of Texas at Austin (UT Austin) et Texas A&M University (TAMU). ... Elles sont notamment financées par l'état grâce à la création d'un Permanent University Fund (PUF), ... Doté à l'origine de terres arides de l'ouest du Texas, le PUF allait voir sa valeur dramatiquement exploser après la découverte de pétrole dans le sous sol de ces terres. Cette manne financière allait assurer le développement des deux institutions.

Les deux universités sont ainsi reconnues depuis longtemps comme des "Tier One", c'est-à-dire des universités de recherche de premier rang au niveau national. Avec Rice University, petite université privée à Houston, elles étaient les deux seules pour le Texas là où la Californie dispose de neuf universités Tier One. Or, il est démontré que les retombées économiques liées à la présence d'universités Tier One, très attractives, sont extrêmement conséquentes pour tous les acteurs (état, collectivités locales, secteur privés). De plus, environ 10.000 jeunes texans décident annuellement de quitter l'état pour poursuivre leurs études supérieures du fait du manque d'institutions de premier plan. ...

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Sciences de la vie


Depuis que l'on sait que les lézards et les étoiles de mer ont la capacité de régénérer certaines parties de leur corps une fois sectionnées, les scientifiques se demandent quel type de cellules sont à l'origine de ce phénomène. Dans le cas du ver plat, également appelé planaire, Daniel Wagner et Irving Wang, chercheurs au Massachussetts Institute of Technology (MIT) [1,2], ont déterminé que la régénération était due à un seul type de cellules, appelées néoblastes clonogéniques (c-néoblaste), cellules souches pluripotentes, ayant des propriétés apparentées aux cellules souches embryonnaires humaines. ...

La suite dans  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66886.htm 



Les recherches combinées de plusieurs équipes de recherche en Californie et dans le Kentucky ont permis de rendre l'usage partiel de ses jambes à un patient paralysé depuis 5 ans, grâce à un système de stimulation électrique de la moelle épinière.

La paralysie chez l'être humain est souvent provoquée par des dommages infligés à la moelle épinière. Contrairement à d'autres tissus du corps humain, les nerfs qui composent la moelle épinière ne se régénèrent pas ou peu lorsqu'ils sont endommagés, la paralysie est donc généralement permanente. Une équipe composée de chercheurs de UCLA, de l'Institut de Technologie de Californie (Caltech) et de l'Université de Louisville, Kentucky, est cependant parvenue à restaurer la motricité chez un jeune homme de 25 ans, souffrant d'une paralysie totale du bas du thorax jusqu'aux pieds depuis 2006. Cette étude est le résultat de près de 30 ans de recherche et plus de deux ans de préparation et d'entraînement du patient. Blessé au niveau de la jonction entre la 7e vertèbre cervicale et la 1ere vertèbre thoracique à la suite d'un accident de voiture, il conservait quelques sensations au niveau des jambes mais avait perdu tout contrôle moteur à partir de l'abdomen. Les séances d'entraînement préliminaires [1] ont démontré qu'il lui était impossible de marcher seul et ont permis de fixer un niveau de référence de son contrôle moteur pour les expériences suivantes.

La technique développée par les chercheurs sur des modèles animaux fait appel à un réseau d'électrodes permettant de délivrer une stimulation péridurale [2] au niveau de la moelle épinière. La forme du réseau d'électrodes permet de stimuler les nerfs sensoriels et moteurs situés en dessous de la zone endommagée et donc de mimer les stimuli nerveux normalement envoyés par le cerveau. Les résultats obtenus ont été spectaculaires : suite à l'insertion des électrodes et après quelques semaines d'entraînement, le patient est désormais capable de se lever seul et de rester debout pendant une vingtaine de minutes tout en portant des poids. ...



 
Sciences et technologies de l'information et de la communication


Fondé en 1861, le Massachussetts Institute of Technology, plus connu sous le sigle MIT [1], fête cette année ses 150 ans d'existence. A cette occasion, une série de séminaires revenant sur les accomplissements du MIT dans ses différents domaines d'expertise sont organisés tout au long de l'année. Le 11 et 12 avril dernier, l'informatique était à l'honneur avec le symposium "Le calcul et la transformation de pratiquement tout" [2] qui s'est déroulé dans le Kresge Auditorium sur le campus du MIT à Boston.
Victor Zue, directeur du laboratoire d'informatique et d'intelligence artificielle (Computer Science and Artificial Intelligence - CSAIL [3]) au MIT, a introduit la conférence en soulignant les évolutions exponentielles de l'informatique ces dernières années. Les ressources informatiques sont ainsi passées de la rareté à une certaine abondance. En effet, ces 50 dernières années, les technologies de l'information et de la communication ont été massivement adoptées par le grand public jusqu'à devenir incontournables dans bien des domaines de nos vies privées comme professionnelles. Cette évolution a profondément transformé notre société. ...

La suite dans  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66888.htm 


Universites


La ville de Chicago a une fois de plus été choisie pour la mise en place d'un projet innovant en matière de sciences et technologies. Une initiative proposée par l'entrepreneur James Dyson vise à remobiliser, en dehors de la structure scolaire, les jeunes étudiants pour les matières scientifiques. ... Cette mobilisation pour ce type de programme en marge de l'enseignement traditionnel, s'explique par le faible niveau en sciences des étudiants de Chicago, ...

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